Visite de Mélenchon au Burkina Faso : Propos à Ouaga, public à Paris !

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Excellent orateur, homme de gauche, Jean-Luc Mélenchon, fondateur de la « France insoumise » se veut aussi « sankariste ». C’est lui-même qui l’a dit à la faveur de sa récente visite au « Pays des Hommes intègres » du 18 au 21 juillet 2021.

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Un voyage à l’allure de pèlerinage sur la terre du « Che africain ». Visite au Mémorial Thomas Sankara, audience avec le Chef de l’Etat et le Président de l’Assemblée nationale, conférence publique à l’Université Joseph Ki-Zerbo, sont quelques grands actes qui ont rythmé le séjour du député français à Ouagadougou.

Jean-Luc Mélenchon a, pour ainsi dire, marché sur les pas d’Emmanuel Macron qui, lors de sa visite en 2017, avait eu aussi droit aux ors de la République et avait détaillé sa vision des relations franco-africaines devant les étudiants. 

Il faut le souligner, cette visite de Mélenchon sur le sol burkinabè a fait polémique dans certains milieux. Mais l’intéressé qui ne craint pas de recevoir des coups ni d’en donner avait, aux premières heures de son séjour, expliqué sa démarche qui vise à incarner une « autre France » : « Nous sommes venus apprendre et non pas donner des leçons ».

Mélenchon attendu au pied du mur, si…

Même si dans son discours de Ouagadougou, « Mélenchon l’Africain » s’est voulu proche de cette jeunesse insurgée qui réclame à cor et à cri le départ des troupes françaises et un meilleur avenir, il n’est pas venu s’exposer au soleil de la Capitale burkinabè.

Candidat déclaré à la présidentielle de 2022, il est déjà en campagne et place ses points. L’on aura, d’ailleurs, noté durant sa communication quelques promesses s’il accédait au Palais de l’Elysée. Pour l’heure, Mélenchon seul sait comment il espère « mettre fin à l’impérialisme, au néocolonialisme et au paternalisme ». Mais, l’espoir est permis.

Au-delà du public venu l’écouter à l’Université Joseph Ki Zerbo, le philosophe de formation s’est adressé surtout à ses compatriotes pour qui la figure de Thomas Sankara parle. Pourquoi reprocher à Mélenchon de surfer, lui aussi, sur l’héritage de l’homme du 4-Août 1983 ? Sankara, quoi qu’on dise, n’appartient plus seulement aux Burkinabè. Et comme le Che, il est devenu une icône planétaire. 

Jean-Luc Mélenchon s’est taillé, le temps d’un séjour africain, une image présidentielle. Reste à savoir si cela est suffisant pour permettre au patron de la « France insoumise » de réaliser son ambition élyséenne. En tout cas, à Ouagadougou, il est attendu au pied du mur, si…

La Rédaction

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