Régulation des communications électroniques : L’ARCEP outille des journalistes et des bloggeurs

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Dans le souci de mieux communiquer autour de ses activités, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) organise un atelier de formation au profit des journalistes et des bloggeurs du 2 au 3 août 2021 à Bobo-Dioulasso.

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Cette formation, selon le Secrétaire général de l’ARCEP, Sibiri Ouattara, vise à outiller les journalistes et les blogueurs sur le fonctionnement de l’ARCEP pour leur meilleure diffusion de l’information au profit des populations.

Pegasus

C’est ainsi que la question de piratage des données à travers le système Pegasus s’est invitée dans les échanges. A propos de cette actualité devenue virale sur les Réseaux sociaux, le Secrétaire général de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), Sibiri Ouattara, n’a pas encore d’éléments formels. 

Mais, ce n’est pas pour autant que le régulateur ne s’en préoccupe pas. Et si toutefois, des cas de piratage venaient à être enregistrés dans notre pays, « l’ARCEP n’hésitera pas à emprunter les voies de recours légales », a-t-il rassuré. 

Portabilité des numéros

L’Ex Directeur du service du marché mobile et de la portabilité de l’ARCEP, Ismaël Traoré, s’est exprimé sur la portabilité des numéros. Expliquant que cette question qui avait retenu l’attention des acteurs au cours de la célébration de la 15ème édition de la Semaine du numérique en 2019 s’est par la suite révélée inopportune dans la mesure où les pays l’ayant déjà expérimenté n’y ont pas tiré grand profit. Par exemple, a-t-il illustré, « en 2019, la Côte d’ivoire n’a enregistré qu’un taux de 0,01% de la base d’abonnés ».

formation au profit des journalistes et des bloggeurs du 2 au 3 août 2021 à Bobo-Dioulasso
Formation au profit des journalistes et des bloggeurs du 2 au 3 août 2021 à Bobo-Dioulasso

Ce qui n’a pas encouragé l’ARCEP à s’engager dans cette réglementation peu attirante qui allait en plus lui coûter un budget annuel de 130 millions de francs CFA pour disponibiliser la base de données. À ces coûts, il fallait prévoir un autre de 200 millions de FCFA par les opérateurs de téléphonie. Mais l’ARCEP n’est pas fermée. «Cette question pourrait revenir sur la table des discussions avec l’arrivée d’un quatrième opérateur de téléphonie », a précisé Ismaël Traoré.

Les dangers liés aux outils de communication

Pour une utilisation saine des outils de communication électronique, les techniciens de l’ARCEP attirent l’attention des populations sur les dangers liés à l’utilisation des écouteurs. « Ce sont plutôt les filtres qui sont conseillés », recommandent-ils.

Contrairement aux téléphones fixes, la communication avec les téléphones portables sous la pluie n’exposent pas les utilisateurs aux effets de la foudre.

Responsabilités partagées

En réponse aux plaintes liées à la qualité du réseau téléphonique, les opérateurs refilent la patate chaude à la population qui s’oppose au déploiement des infrastructures. « Le refus des populations face à l’installation des pilonnes ne permet pas de couvrir certaines zones. 

Sans oublier que 90% des téléphones utilisés dans notre pays ne sont pas homologués », affirme le chef du département de la règlementation et des affaires juridiques de Moov Africa, Téné Théodore Diessongo. Il a enfin évoqué la situation d’insécurité qui ne permet pas l’intervention des experts dans certaines zones.

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina 24 à  Bobo-Dioulasso

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