Burkina Faso : 72h pour ancrer la consommation du lait local dans les habitudes

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L’Union nationale des Mini-laiteries et Producteurs de lait Local au Burkina (UMPL/B), à travers son comité d’organisation des 72h du lait local, a tenu une rencontre ce lundi 25 octobre 2021, à Ouagadougou. Il s’est agi pour le comité de faire le point de l’organisation de la 7ème édition du consommons le lait local qui se tiendra du 29 au 31 octobre 2021, au Centre d’évaluation et de Formation Professionnelle de Ouagadougou (CEFPO).

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Renforcer le pouvoir d’achat des femmes principales actrices du lait local mais aussi améliorer les habitudes alimentaires des Burkinabè à travers la promotion du lait local sont entre autres les objectifs recherchés par la 7ème édition des 72h du lait local, qui se tiendront les 29, 30 et 31 octobre 2021, à Ouagadougou.

Selon le président de l’Union nationale des Mini-laiteries et Producteurs de lait Local au Burkina (UMPL/B), Ibrahim Adama Diallo, « cette instance est une réponse à la concurrence déloyale occasionnée par les autres produits laitiers au Burkina Faso. Personne ne peut garantir la qualité de ces laits en poudre qui sont sur notre marché. Ils sont dépouillés des matières grasses qui sont artificiellement comblées. On se doit donc de corriger cela pour offrir du lait de qualité aux Burkinabè et cela à travers le lait local ».

A travers le thème « Quelles stratégies pour une bonne prise en compte de la filière lait dans l’initiative présidentielle, assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour », plusieurs activités seront au programme de ces 72h notamment une cérémonie d’ouverture, des ateliers, des foires, des dégustations et des expositions de produits laitiers.

Pour le président, le choix de ces activités qui seront assurées par environ 80 mini-laiteries, rejoint également les ambitions de l’UMPLB d’adhérer à la politique annoncée par le président du Faso, qui est d’assurer au moins un repas équilibré par jour, aux enfants en âge scolaire.

A ce titre, il a tenu à rassurer quant à la qualité du lait local au détriment de ceux issus de la « concurrence déloyale ». « Le lait qui est fait à base de l’huile de palme ne doit pas être appelé lait , car il ne contient pas les substances nécessaires. Ces 3 jours devraient nous permettre de faire passer ce message. Nous en tant qu’acteurs, nous nous devons de faire cet appel qui rejoint l’appel du président. Cette initiative, comme son nom l’indique, permettra d’améliorer l’état nutritionnel de nos enfants, surtout ceux résidant dans les zones de détresse », a-t-il affirmé.

Au-delà de toutes les commodités, Ibrahim Adama, a tenu à rassurer qu’à cette édition, des particularités seront au rendez-vous  de ces 3jours de cadre de concertation. Il a donc appelé à une participation massive pour l’encrage de la consommation du lait local dans les habitudes des Burkinabè.

Pour information, l’UMPLB a été créée depuis 2007 pour défendre les intérêts des membres de la filière lait au Burkina. Elle compte 80 mini-laiteries réparties dans les 13 régions du pays. Il faut noter qu’en 2020, l’union a collecté et transformé  1 300 000 litres de lait par le biais de ses membres. Elle emploie également en permanence  490 personnes et crée 1470 emplois indirects.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24

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