Burkina Faso : C’est parti pour les assises nationales de l’éducation

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Les assises nationales de l’éducation ont officiellement débuté ce jeudi 18 novembre 2021 à Ouagadougou. Une occasion pour les différentes forces vives de la nation de repenser l’éducation nationale. Ce sont 3 jours de réflexion afin de parvenir à une éducation de qualité pour les Burkinabè. Ces assises sont prévues du 18 au 20 novembre 2021.

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Douze (12) thématiques à développer durant ces 72H, c’est le plat de résistance qui sera servi aux différents participants des assises nationales de l’éducation. Pour le ministre en charge de l’éducation nationale, le Pr Stanislas Ouaro, c’est un « renouveau du système éducatif » qui est recherché. Il précise cependant que « les assises ne sont pas des instances de décision » mais plutôt de réflexion et de proposition en vue d’une amélioration de l’éducation burkinabè et la rendre résiliente.

Selon les explications du ministre en charge de l’éducation nationale, à l’issue des assises, la tâche reviendra au conseil des ministres de prendre les décisions finales. Mais en entendant, le Pr Stanislas Ouaro considère ces assises comme « un pacte pour un renouveau du système éducatif ». Une raison qui selon ses explications a conduit à l’implication de tous les acteurs intervenant dans l’éducation notamment le secteur privé. Pour le cas de l’opposition politique qui s’est retirée de toutes les intenses nationales en cours, le ministre a livré sa lecture.

« Le forum a été totalement inclusif. Nous avons dans la démarche rencontrer toutes les composantes et elles ont fait des propositions. Pour nous, les assises nationales n’ont pas de coloration politique. C’est pour rendre notre système éducatif résilient face à un certain nombre de crises  (…)  Vous savez que les terroristes travaillent à empêcher le développement du système éducatif parce qu’ils savent qu’un système éducatif développé développe un pays et permet aux acteurs de ne pas s’enrôler ou de ne pas se radicaliser. Participer donc à la réflexion de ces assises c’est aussi contribuer à la lutte contre le terrorisme. Et pour nous, quand des gens décident de ne pas participer, à vous de tirer les conclusions » (Pr Stanislas Ouaro)

Pour sa part, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a salué la tenue de cette rencontre qui selon ses propos les efforts consentis pour le développement du système éducatif sont sapés par l’insécurité.

« Conscients de l’importance de l’école dans le combat que nous menons pour un mieux-être de nos concitoyens, nous ne cèderons pas aux menaces de ces obscurantistes qui veulent fermer nos écoles », a-t-il martelé. Roch Kaboré croit alors en la victoire de l’école burkinabè et de celle de tout le peuple du « pays des Hommes intègres ».

Le président du Faso veut alors sacraliser le domaine de l’éducation. Et pour ce faire, il appelle à « un sursaut de tous les Burkinabè et de tous les acteurs de la communauté éducative autour de l’éducation ». Il a aussi rappelé que l’éducation est un droit pour les Burkinabè avant de reprendre que « l’éducation n’est pas une dépense, mais plutôt un investissement ».

« Dans un monde qui change, l’école ne saurait rester statique au risque de devenir inadaptée. Elle doit déceler les germes de changement et opérer les réformes nécessaires à son amélioration », a ajouté Roch Marc Christian Kaboré. Ainsi donc, plusieurs propositions seront soumises aux participants afin de trouver un terrain d’attente. 

Basile SAMA

Burkina 24

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