Le Mouvement Youth Ending Hunger (YEH) demande la constitutionnalisation du droit à l’alimentation au Burkina Faso

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Face à la presse, ce vendredi 16 décembre 2022 à Ouagadougou, le mouvement Youth Ending Hunger (YEH) a interpellé le gouvernement du Burkina Faso à se pencher davantage sur les questions de sécurité alimentaire et de nutrition. 

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Youth Ending Hunger (YEH) est un regroupement de jeunes volontaires en majorité étudiants œuvrant aux cotés de l’ONG Hunger free world pour la réalisation du droit à l’alimentation au Burkina Faso. Pour ce Mouvement, le Burkina Faso a souscrit volontairement à des conventions internationales en matière de sécurité alimentaire qu’il doit respecter.

En exposant la situation de déséquilibre alimentaire dans plusieurs régions du pays des hommes intègres, le Mouvement YEH monte ainsi au créneau et appelle à la responsabilité de l’Etat face aux défis de sécurité alimentaire que connait le Burkina Faso.

Le Mouvement YEH voit un cataclysme alimentaire à l’horizon. « C’est pour dire que les jours à venir seront difficiles pour des millions de Burkinabè. Notre pays a souscrit librement à des engagements internationaux en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Mieux, des textes de lois existent et protègent le citoyen. C’est à l’Etat de garantir sa sécurité alimentaire à travers les piliers du droit à l’alimentation qui sont : la disponibilité, l’accessibilité, l’adéquation et la durabilité », a lancé Souleymane Zanné, coordinateur du Mouvement YEH.

Souleymane Zanné, coordinateur du Mouvement YEH

Si l’article 2, alinéa de la constitution du Burkina prévoit une garantie de la protection de la vie, la sûreté et l’intégrité physique, « comment protéger la vie du Burkinabè, s’il n’a pas accès à la nourriture, comment garantir son intégrité physique s’il meurt de faim ? », s’interroge Souleymane Zanné.

A l’entendre, en 2003, à Maputo, la Conférence de l’Union africaine a résolu de mettre en œuvre le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA) et les pays se sont engagés à allouer au moins 10 % de leurs ressources budgétaires nationales au développement agricole et rural. Mais Souleymane Zanné et ses camarades constatent que ces 5 dernières années, la convention de Maputo n’est plus respectée car, « le budget alloué à l’agriculture est en deçà des 10% ».

« Nous interpellons le gouvernement afin qu’il puisse respecter la convention de Maputo. Aussi, si l’agriculture est mécanisée, je pense que les jeunes peuvent trouver leur compte là-bas », a laissé entendre le coordinateur du Mouvement YEH.

En rappel, créé en 2011, Youth Ending Hunger (YEH) a pour objectif d’informer, de sensibiliser, et conscientiser tous les acteurs sociaux et politiques en vue de la réalisation du Droit à l’alimentation. Ces jeunes engagés interpellent la population et les décideurs à s’approprier la lutte pour la sécurité alimentaire et demande la constitutionnalisation de la question.

Akim KY
Burkina 24

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