13e édition du festival « Un vent de liberté » : Les détenus de la MACO communient à travers la musique

publicite

La Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO) a vibré au rythme de la 13ème édition du festival « Un vent de liberté » le samedi 17 décembre 2022. Organisé par l’association African culture, ce cadre d’épanouissement des détenus du Burkina Faso s’est tenu sous le thème « Religions et Extrémismes ». 

La suite après cette publicité

Ne dit-on pas que  la prison n’est pas une fin de la vie sociale ? Et Oui ! L’association African culture est allée au-delà du proverbe en initiant un cadre annuel de festivité pour cette partie de la couche sociale, dénommé festival « un vent de liberté ».

L’objectif selon le promoteur Idrissa Sawadogo alias  Freeman Tapily c’est de participer à la réinsertion des détenus en créant et redonnant de la joie aux détenus. « Le message clé c’est de dire aux uns et aux autres que la prison n’est pas une fin en soi, elle n’est pas une fatalité. C’est en même temps une invite au monde extérieur à venir voir ce qui se passe dans nos prisons pour leur apporter un tant soit peu un petit réconfort. Il y a des gens qui sont entre ces murs là et qui ont besoin d’un petit geste pour ce réconfort. Tout cela parce que nous tous ne sommes pas à l’abri des erreurs », a-t-il expliqué.

Pour y arriver, cette association qui entend passer par la musique pour apporter sa touche à ce combat, a tenu à travers la 13ème édition du festival une journée de prestations artistiques tant musicales que humoristiques, des séances de sensibilisation, etc.

« C’est une activité que nous inscrivons déjà dans nos activités annuelles. Bien vrai que ce n’est pas nous qui l’organisons mais c’est entré dans nos habitudes. C’est une fête qui donne de la joie aux détenus et quand nos pensionnaires ont cette joie, ça nous permet d’éviter beaucoup d’incidents  », a salué le directeur par intérim de la MACO, Alexis Paré.

Une idée également épousée par le ministre en charge de la communication par le biais de son représentant Mohamed Joseph Kaboré, chargé de mission dudit ministère.

En rappel, « Religions et Extrémismes » est le thème retenu pour cette saison. Un thème qui sied avec la situation que vit le pays des hommes intègres, à écouter le promoteur du festival. C’est à cet effet qu’il a lancé un plaidoyer aux autorités du pays.

« A l’endroit des nouvelles autorités, nous demandons d’organiser des audiences foraines pour évacuer les dossiers afin de libérer ceux qui sont innocents. Il n’y a plus de place. Il faut aussi mettre l’accent sur la formation des détenus, etc. », a-t-il indiqué.  

Le promoteur Idrissa Sawadogo alias  Freeman Tapily

Il faut dire que cette édition a débuté depuis le 28 octobre 2022 dans plusieurs autres centres pénitentiaires du pays. Elle entend se poursuivre dans d’autres centres, avec les formations, des sensibilisations, des prêches, des panels. L’objectif de l’édition, selon Freeman, c’est de toucher 10 centres pénitentiaires du pays.

Abdoul Gani BARRY 

Burkina 24  

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×