Foreign Exchange : SGBF forme ses clients à son utilisation optimale

Société Générale Burkina Faso (SGBF) a organisé un atelier de formation sur la maîtrise de Foreign Exchange au profit de ses clients le lundi 27 février 2023 à Bobo-Dioulasso. Ce renforcement de capacités vise à optimiser l’utilisation de Foreign Exchange à travers le respect des normes définies par le ministère des finances et les institutions monétaires. 

« Mieux connaitre la règlementation des opérations internationales », c’est le thème qui a réuni Société Générale Burkina Faso (SGBF) et ses clients autour de l’atelier de formation sur l’utilisation des
services de Foreign Exchange.

Selon Benjamin Ilboudo, responsable en charge des services de Foreign Exchange chez Société Générale Burkina Faso (SGBF), ce produit est dédié à l’exécution des opérations internationales.

« Foreign Exchange couvre entre autres les négociations sur le marché de change, les questions de devises étrangères pour l’exécution des ordres de transfert avec diverses devises vers plusieurs destinations ».

Stratégie

Et le monde devenu un village planétaire, l’organisation de cette formation dans la ville de Bobo-Dioulasso, capitale économique du Burkina Faso répond à un besoin « stratégique » dans la mesure où elle permettra d’accorder ses violons avec ceux de ses clients pour leur utilisation optimale des services de transactions internationales. « Le respect de la réglementation vise à protéger notre espace.

Il s’agira pour nous d’aller chercher les devises en amont pour exécuter les ordres de nos clients qui, à
leur tour, doivent présenter les documents requis pour leurs transactions. Il y a par exemple des fournisseurs qui, conformément aux textes en vigueur, doivent disposer d’une autorisation spéciale pour importer certains produits comme le lait et le riz », rappelle Benjamin Ilboudo, responsable en charge des services de Foreign Exchange chez Société Générale Burkina Faso (SGBF). 

Se prémunir des sanctions

Le respect des textes régulant les transactions internationales permet aux acteurs de se mettre à l’abri des sanctions prévues par le ministère des finances et les organisations monétaires.

Lesquelles sanctions vont des amendes à la censure aussi bien pour la banque que pour ses clients. « Les pertes peuvent aller du franc symbolique à des milliards de francs CFA. Elles peuvent aussi valoir le retrait de licence », affirme Benjamin Ilboudo.

Issiaka Sourabié, chargé des opérations de l’entreprise de location de main d’œuvre Faso intérim ne regrette pas sa participation. Ce prestataire de service qui était souvent « embarrassé » par la lenteur des transactions a trouvé des réponses à ses questions. « La SGBF nous donne l’opportunité de comprendre les difficultés que nos clients rencontrent dans le traitement de nos factures », confie-t-il.

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso

Harouna Gouba, responsable des transactions bancaires de SGBF et formateur : « C’est un rappel des bonnes règles dans un contexte nouveau parce que depuis 2022, il y a des changements d’ordre documentaire qui interviennent dans la manière de travailler, dans les exigences relatives au règlement des changes. En plus de ces normes communes, nous avons aussi présenté le dispositif que SGBF a mis en place au Burkina Faso pour les aider à mieux réaliser leurs opérations.