Drame de Karma : « La guerre n’est pas l’absence de la république » (SOCL)

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Ceci est une déclaration du Socle citoyen pour la libération (SOCL) sur la situation de Karma.

Chers compatriotes, frères et sœurs,

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Tout d’abord, le Socle citoyen pour la libération (SOCL), réitère son soutien et ses encouragements aux FDS et aux personnes qui font d’énormes efforts et sacrifices sur le terrain des affrontements pour la libération de la patrie à nous tous sans exclusives. Nous encourageons également les populations victimes et soumises à la pression des attaques perpétuelles. Notre soutien va également à l’endroit des personnels de l’administration de notre pays et de tous les acteurs humanitaires qui tiennent sans relâche sur le terrain.

Cependant, dans certaine circonstance notre sens élevé de la nation et de son unité recommande de rompre le silence !  A travers cette adresse, nous voulons traduire notre interpellation sur la situation de Karma, village situé près de Ouahigouya. En effet, des témoignages incriminant des « éléments arborant la tenue similaire à celles des FDS » font l’écho relayé dans différentes presses nationales et internationales, et également par des services judiciaires.

Nous attendons que le gouvernement de la transition communique au plus vite sur cette affaire. Instamment, l’ALT ou ses membres doivent interpeler le gouvernement sur ce cas, y compris sur les mesures qui fragilisent l’Etat et ses valeurs. Dans tous les cas, vu la fragilité du tissu social due à la crise sécuritaire, le massacre des habitants du village de Karma doit être élucidé afin de ne pas augmenter les doutes sur l’option de guerre totale dans laquelle s’est inscrite l’Exécutif de la Transition.

D’autre part, nous faisons depuis quelques mois, le constat d’une recrudescence d’actes de dérives sectaires et extrémistes sous cette Transition politique qui se voulait rectificatrice : des menaces de mort contre des journalistes et des citoyens, la montée du sectarisme et de discours divisionnistes. Des restrictions de liberté d’opinion, des décisions extrêmes sur la vie de la nation, notamment la mobilisation générale et de mise en garde dont l’objet nécessite des explications encore plus convaincantes etc. Nous estimons qu’il sera inadmissible sous prétexte de la guerre de nourrir un esprit totalitaire auquel le peuple burkinabè s’est opposé de toute son existence !

Ainsi, ce drame de KARMA intervient dans un contexte d’interpellations de plusieurs acteurs civils, politiques et internationaux sur les droits humains et sur les valeurs de l’Etat. C’est pourquoi le SOCL saisit ces moments évocateurs et révélateurs pour préciser quelques principes : La guerre n’est pas l’absence de la république, ni la mort des opinions. La guerre ne signifie pas l’exclusion du peuple ou une partie du peuple. La guerre n’est pas non plus l’occasion de liquider et de remettre systématiquement en cause tous les acquis historiques d’un peuple, elle n’est ni la destruction des valeurs républicaines et humanistes.  A ce titre, nous invitons tous les démocrates, progressistes, panafricanistes, patriotes et révolutionnaires à suivre cette affaire.

Le gouvernement de la transition à tout intérêt à clarifier cette situation consternante, vu le contexte trouble et tendu du contexte intérieur, ce, dans l’intérêt de notre pays et pour son image aux niveaux sous régional et international.

Vive l’unité de notre pays !

Temps du peuple, Temps de la libération !

❤️ Invitation

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