Sénégal: Le gouvernement promet sévir face à toute tentative de troubles à l’ordre public

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Sénégal – Le gouvernement a officiellement réagi après les déclarations d’Ousmane Sonko le mercredi 24 Mai soir, depuis Ziguinchor dans le sud du pays, ville dont il en est le maire. L’opposant sénégalais avait indiqué vouloir « marcher sur Dakar » à la tête d’un convoi populaire. 

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Le convoi annoncé par Ousmane Sonko, baptisé « caravane pour la liberté », n’est finalement pas parti de Ziguinchor ce jeudi 25 Mai soir. L’opposant avait affirmé qu’il prendrait la route « au plus tard » ce vendredi 26 Mai 2023.

En retour, le ministre Abdou Karim Fofana, porte-parole du gouvernement, assure que « les gens ont le droit de manifester au Sénégal » mais « il faut respecter les lois et règlements ». « À la suite de ce procès, Ousmane Sonko préfère peut-être nous attirer dans un piège et essayer de se faire arrêter pour des questions politiques, des questions de troubles à l’ordre public pour éviter l’infamie de se faire arrêter pour des histoires sordides. Quoi qu’il en coûte, l’ordre public sera maintenu et nous ne laisserons personne troubler la quiétude des Sénégalais », a-t-il poursuivi.

Ousmane Sonko a plusieurs fois dénoncé des « exactions » des forces de l’ordre lors de manifestations. L’un de ses avocats, le Français Juan Branco, a menacé de saisir la justice internationale. Me Sidiki Kaba, ministre des Forces armées et ancien président de l’assemblée des États membres de la CPI dénonce une « manipulation » : « Les crimes qui sont visés par la Cour pénale internationale, si on les connaît, ils sont excessifs. C’est méconnaître le principe de la Cour, c’est une volonté de démobiliser les forces de l’ordre. Mais il va falloir d’autres types d’arguments. »

Le ministre sénégalais n’écarte pas le déploiement éventuel d’un dispositif de sécurité particulier dans les prochains jours dans le pays. « Toutes les options seront prises pour que la paix des Sénégalais et la protection de leurs biens soient assurées », a-t-il réagi.

Ousmane Sonko court le risque de se voir inéligible pour la présidentielle prévue en février 2024 au cas où le jugement qui sera rendu le 1er juin 2023 l’accable. Pendant ce temps, les Sénégalais retiennent leur souffle.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : RFI

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