Sénégal : La classe politique française réagit aux violences en cours dans le pays
Avec seize (16) morts officiellement annoncés à la suite de la condamnation le jeudi 1er Juin 2023 de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko à deux ans de prison, la gauche française est montée au créneau pour réclamer un appel au dialogue plus fort de la part des autorités françaises.
« La France ne saurait rester silencieuse », écrit la France insoumise dans un texte adressé à la presse. Quant au Parti Communiste, sa position est la même : Paris doit « s’exprimer en faveur d’un dialogue politique entre le pouvoir sénégalais et l’opposition ». Le député écologiste Aurélien Taché appelait lui aussi à une « parole forte d’Emmanuel Macron ».
Depuis le début de la crise aggravée par la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison, les autorités françaises se sont contentées d’un communiqué le 2 juin. Le ministère des Affaires étrangères « appelait à la retenue, à cesser les violences et à résoudre cette crise, dans le respect de la longue tradition démocratique du Sénégal ».
La France insoumise soupçonne une mise à l’écart arbitraire d’Ousmane Sonko
Une partie de la gauche française trouve cette déclaration bien trop prudente et s’inquiète d’une fuite en avant dans les violences. La France insoumise soupçonne même clairement une décision politique derrière la condamnation d’Ousmane Sonko.
La question de la crise sénégalaise pourrait être abordée par l’exécutif français ce mardi 06 Juin 2023 à l’occasion des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.
Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU
Burkina24
Source : RFI
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