Ressources halieutiques au Burkina Faso : La prise en compte de la biodiversité aquatique en réflexion

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Les politiques et textes nationaux et internationaux sur la conservation des ressources halieutiques font objet de révision ce mercredi 9 août 2023, à Ouagadougou. Il s’agit ici d’étudier, avec les acteurs du ministère en charge de ce secteur et ceux du Bureau interafricain des Ressources Animales de l’Union africaine (UA-BIRA), courant 48h, les solutions pour la prise en compte de la biodiversité aquatique dans les décisions. 

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La pêche et l’aquaculture sont indiquées par le Bureau interafricain des Ressources Animales de l’Union africaine (UA-BIRA) comme un secteur nécessaire pour maintenir l’équilibre de la nature non seulement mais aussi l’économie en Afrique et au Burkina Faso en particulier. C’est partant donc de ce fait qu’elle a organisé ce mercredi 9 août 2023, un cadre d’échange pour parvenir à l’optimisation de ce secteur.

Concrètement il s’agit pour les acteurs de renforcer les capacités techniques et institutionnelles du pays dans la mise en cohérence des instruments juridiques avec ceux du continent, voire de l’international, selon Dr Hiver Boussini, Fonctionnaire Principal Chargé de la Santé Animale à UA-BIRA.

A l’écouter, il est question de placer la conservation de la biodiversité et des écosystèmes aquatiques au cœur de l’agenda de développement de l’économie bleue en Afrique.

« Cette réunion est également guidée par les résultats et les recommandations de la consultation menée pour examiner l’état de la ratification, de l’adoption et de la mise en œuvre des instruments continentaux et mondiaux identifiés liés à la conservation de la biodiversité aquatique, à l’atténuation du changement climatique et à la durabilité environnementale pour les États membres de l’Union africaine en Afrique de l’Ouest, du Centre et du Nord », a-t-il ajouté au nom du directeur général de UA-BIRA.

Une réalité que le représentant du ministre délégué en charge des ressources halieutiques, Dr Nessan Désiré Coulibaly a reconnue. C’est donc pour cela que tout en rappelant le contexte de la tenue de ces deux jours de rencontre, il a souligné la pertinence des idées qui en découleront des rencontres.

« Le Burkina Faso, pays continental et sans littoral, dispose d’un potentiel en eau de surface couvrant plus de 200 000 ha et reparti entre deux écosystèmes, les écosystèmes lotiques (ruisseaux, rivières, marigots) et ceux lentiques (lacs de barrage, mares naturelles). En choisissant donc le Burkina Faso pour cet exercice de mise en cohérence des politiques continentales et internationales avec celles de notre pays, le UA-BIRA fait honneur aux autorités de mon pays et à tout le peuple burkinabè », a salué le représentant du ministre.

L’initiative fait suite à la mise en œuvre de la Stratégie africaine pour l’économie bleue (ABES) et du Cadre politique et stratégie de réforme pour la pêche et l’aquaculture en Afrique (PFRS), l’UA-BIRA, avec le soutien de l’ASDI.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24

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