«Seule l’union autour des valeurs du drapeau peut garantir la sécurité, la prospérité» (Me Kyelem de Tambèla)

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Ce lundi 6 mai 2024, premier lundi du mois, les agents de la Primature se sont réunis autour du Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, comme ils en ont coutume de le faire, pour une cérémonie de montée des couleurs nationales. 

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Des montées des couleurs à la primature sont connues pour être des moments où Me Kyelem de Tambèla sort de son carquois et crache ses «vérités» aux «impérialistes» et à leurs «valets locaux». Prenant ainsi donc la parole, le Premier ministre a soutenu que chaque fois les autorités de la transition parlent, l’impérialisme et ses valets locaux tremblent.

« Ils tremblent parce qu’ils savent que c’est pour encore révéler au public un aspect de leurs intrigues. Leur arme contre cela c’est chaque fois qu’une autorité prend la parole de claironner que nous parlons trop au lieu d’agir. Comme si le peuple n’était pas témoin des actes de développement, de transformation sociale et de lutte contre le terrorisme que nous posons. Nous avons parlé et nous parlerons pour contribuer à l’éveil des consciences afin que plus jamais, le peuple ne se laisse duper par des aventuriers sans foi ni loi» , a-t-il lancé.

Expliquant alors à ses collaborateurs, l’importance du drapeau, Me Kyelem a relevé que le drapeau est un élément fédérateur et symbole de l’unité d’un peuple pour une cause : «La cause nationale, le drapeau nous rappelle chaque fois qu’avant toute chose, il y a la nation à défendre et à promouvoir».

Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, premier ministre du Burkina Faso
Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, premier ministre du Burkina Faso

« Le drapeau nous rappelle que les intérêts particuliers, les intérêts partisans doivent pouvoir se conjuguer avec l’intérêt général. À défaut, les intérêts particuliers doivent s’effacer pour que triomphe l’intérêt général et la cause nationale », a-t-il interpellé.

Pour lui, c’est mieux d’être pauvre dans un État riche et fort qu’être riche dans un État pauvre et faible. «Il y a des hommes riches et forts dans les pays pauvres ou faibles, certains d’entre eux ont trouvé leurs limites. Il suffit de citer le cas du général Manuel Noriega, le tout puissant président du Panama des années 80. En décembre 89 quand les Américains décidaient de l’arrêter, ils allèrent le cueillir dans son palais. Sa fuite dans une enclave diplomatique ne fut pour lui qu’un répit de courte durée. Les Américains finirent par obtenir son extradition», a-t-il illustré.

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Plus loin, il a également cité l’exemple du général Raoul Cedras de l’Haïti à qui les Américains ont donné un ultimatum pour quitter le pouvoir en son temps. «Face à son refus d’obtempérer, l’armée américaine le délogea de son palais. Ces hommes forts et riches régnaient dans des États pauvres ou faibles. À l’inverse, des hommes pas particulièrement riches mais qui présidaient aux destinées d’Etats forts ont pu faire face à toutes les tentatives de récupération ou de déstabilisation. Il suffit de citer le cas de Cuba, petit pays à quelques encablures des USA qui a su résister à tous les assauts des Américains», a-t-il ajouté.

Selon Me Kyelem de Tambela, un État fort est une garantie de sécurité et de stabilité des institutions. «Et un facteur de développement, la pauvreté actuelle de l’Afrique noire est due en partie aux tentatives de caporalisation des dirigeants et de déstabilisation des régimes. On peut être d’accord que si la révolution de Thomas Sankara avait duré, ne serait-ce qu’une dizaine d’années, le Burkina Faso aurait pu être mis sur les rails du développement», a-t-il soutenu.

Pour construire un État fort, selon le Premier ministre, il faudra être en mesure de déjouer les pièges conçus par des «dominateurs» pour faire des États africains des États faibles «malléables à souhait». De ces pièges, le chef du gouvernement a identifié trois qui, à l’en croire, conviennent d’être analysés. «Ce sont le prétendu respect des droits de l’Homme, le prétendu respect de la liberté d’expression et les institutions néocoloniales de nos États modernes», a-t-il noté.

Pour terminer, Me Kyelem a laissé entendre qu’il n’y a pas de destin individuel prospère et permanant dans un État faible «désarticulé et sans repères». «Seule l’union autour des valeurs du drapeau peut garantir la sécurité, la prospérité et l’émancipation de chaque citoyen et de tous les citoyens», a-t-il conclu tout souhaitant une excellente semaine à ses collaborateurs.

Willy SAGBE 

Burkina 24

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