FITO Acte 2 : La communauté Kal-Tamasheq a rehaussé vivement l’image du Festival
La deuxième édition du Festival International des Instruments et Danses Traditionnels de Ouagadougou (FITO) a rempli toutes ses promesses. Tenue du 24 au 26 mai 2024, l’édition s’est clôturée le dimanche 26 mai 2024 au Musée national à Ouagadougou.
72 heures durant, ce sont plus de 24 troupes de différentes communautés, 7 instrumentistes, 15 artistes musiciens, qui se sont produits sur la scène de la 2e édition du Festival International des Instruments et Danses Traditionnels de Ouagadougou (FITO) au Musée national du Burkina Faso.
Aussi, des expositions d’instruments traditionnels, de mets locaux, des conférences, bref… c’est une édition qui a comblé des attentes des festivaliers. Le point d’honneur de cette édition, c’est la participation remarquable de la communauté Kal-Tamasheq, invitée d’honneur, avec une forte mobilisation. Le comité d’organisation se satisfait du pari.
« Pendant les 72 heures, vous avez vu la mobilisation des différentes communautés surtout la communauté Kal Tamasheq, communauté invitée d’honneur. On dirait que c’est tout l’Oudalan ou tout le Sahel qui s’est déporté au Musée national du Burkina. Le bilan est satisfaisant pour ne pas dire très satisfaisant.
Ce qui nous a épatés durant ces 72 heures, c’est cette symbiose entre les communautés. Quand une troupe Samo monte sur scène vous allez voir des Tamasheq ou d’autres ethnies qui montent sur scène pour exécuter les pas de danse de cette communauté. C’est ce qu’on cherchait. C’est la diversité et l’unité qui est vraiment célébrée et magnifiée », s’est résumé Marc Koussoubé, promoteur du FITO.
La grande mobilisation et la participation active de la communauté Kal Tamasheq qui s’est appropriée le FITO 2, a donné une envergure à l’édition. C’est une communauté magnifique, très bien accueillante que retient Marc Koussoubé, qui a brillé de mille feux durant 72 heures par des expositions d’objets traditionnels Tamasheq, de met locaux, l’art vestimentaire et par le chant et les pas de danse.
« Quand nous les avons approchés, ils ont dit tout de suite et maintenant que c’est ce qu’ils attendaient. Et c’est ce qu’ils ont démontré pendant ces 72 heures. Leur art vestimentaire, culinaire tout ce qui est culturel et religieux j’ai pu comprendre que si on se côtoie, il n’y aura pas cette méfiance avec les communautés », reconnait Marc Koussoubé.
L’occasion a été belle pour la communauté Kal Tamasheq de se faire découvrir par les autres communautés. L’honneur est donc partagé. « Nous avons eu le plaisir de participer à la 2e édition du FITO avec d’autres communautés avec qui aujourd’hui je crois que nous avons profité chacun pour mieux se connaître. Parce que, la méconnaissance des communautés est l’un de nos problèmes au Burkina Faso.
Pour la première fois le FITO nous as gratifiés de cet honneur, et c’est un sentiment de fierté car ça permis quand même un tant soit peu à la communauté de se défouler en plus de partager des moments de plaisir avec d’autres communautés », a exprimé Abdounasser Ag Wakass, président de la communauté Kal Tamasheq du Séno.
Du 24 au 26 mai 2024, au musée national du Burkina Faso, les festivaliers de la deuxième édition du Festival International des Instruments et Danses Traditionnels de Ouagadougou (FITO) ont dansé et chanté au rythme du tambour, du Bendré, du djembé, du balafon, de la kora, des castagnettes, de la calebasse, de l’arc musical, du kundé, de la cithare, des flûtes, de la Takamba, etc.
Akim KY
Burkina 24
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