Ambassade du Burkina Faso en France : Alain Francis Gustave Ilboudo en famille

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Le 11 novembre 2016, s’est tenue dans la salle des fêtes de l’Ambassade du Burkina Faso en France, la rencontre de prise de contact entre Alain Francis Gustave Ilboudo, nouvel Ambassadeur du Burkina Faso et la communauté burkinabè de France.

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En prélude à la rencontre, la salle des fêtes, bondée, a chaleureusement entonné le Ditanyè, l’hymne national. Après avoir souhaité la bienvenue au nouvel ambassadeur le Consul Général du Burkina Faso à Paris, Ousman Nacambo, l’a présenté à la communauté et a détaillé la riche carrière et l’expérience de ce diplomate qui l’ont conduit à occuper de nombreux postes de haut niveau.

Conformément à une tradition de la communauté, « le zom-kom » de bienvenue a été offert au nouvel ambassadeur. Puis, Sibiri Célestin Nabaloum, coordonnateur des Délégués du Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger, Hamidou Ouédraogo (intervention en mooré) et Abdoulaye Ouattara (intervention en dioula) tous deux sages de la communauté, ont successivement pris la parole pour souhaiter la bienvenue à l’ambassadeur. « La communauté n’est plus orpheline d’un chef depuis la prise de fonction de l’Ambassadeur » dira le doyen Ouédraogo. Tous les orateurs ont assuré à l’Ambassadeur que la communauté Burkinabè de France se tiendra toujours à ses côtés pour l’accompagner dans l’accomplissement de la lourde tâche que le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré lui a confiée.

Après avoir demandé une minute de silence à la mémoire des membres de la communauté disparus, des victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2015, des attaques terroristes survenues çà et là au Burkina Faso, des attentats terroristes dont la France a été victime en novembre 2015, au cours desquels un burkinabè a trouvé la mort, l’Ambassadeur a remercié la communauté pour avoir répondu massivement à l’appel de cette rencontre. Soulignant le caractère hautement symbolique de cette prise de contact, il a exprimé sa gratitude aux responsables des différentes structures représentatives du Burkina Faso en France pour leur œuvre de mobilisation et d’animation.

Il n’a pas manqué de louer le travail discret mais efficace des sages pour la cohésion de la communauté burkinabè de France, puis a félicité le Ministre conseiller, Mamadou Sangaré qui était en charge de l’intérim, et le Consul général, Ousman Nacambo pour le travail abattu au profit de la communauté.

Comme des retrouvailles pour AFGI

Onze ans après avoir quitté la France, car il y avait déjà servi en tant que Ministre Conseiller, Alain Francis Gustave Ilboudo  se réjouit de retrouver des frères et sœurs avec qui il avait entretenu de bonnes relations. A la communauté, il a dit qu’il plaçait son mandat sous le signe de la proximité et de la synergie d’action entre la représentation diplomatique que constitue l’entité ambassade/consulat général, et la communauté dans toutes ses composantes.

A ce titre, l’Ambassadeur Ilboudo a évoqué les préoccupations des Burkinabè de France au nombre desquelles la question récurrente des « sans-papiers ». Il a dit son engagement à considérer toutes ces préoccupations, tout en sollicitant le concours de toutes les bonnes volontés. Da ns ce sens, il a envisagé de réactiver prochainement le comité de concertation sur la régularisation.

A l’issue d’un échange avec la salle, au cours duquel des témoignages de sympathie et des propositions d’actions communes lui ont été adressés, l’Ambassadeur s’est dit impressionné par cette disposition d’esprit qui ne peut qu’être bénéfique à la communauté et au Burkina Faso. « Je suis disposé au partage des idées pour des solutions communes » dira-t-il. Il a néanmoins relevé, comme obstacles à la mobilisation de la communauté et à la bonne diffusion des informations, la faible inscription des Burkinabè de France sur les registres de l’Ambassade et du Consulat.

Pour conclure cette première rencontre prometteuse, l’Ambassadeur a invité la communauté à « ne pas trop regarder dans le rétroviseur mais à tourner résolument le regard vers l’avenir ».

Baghnyan, R. A. Bambara,

AmbabfParis

 

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