Sécurité alimentaire : La culture de saison sèche lancée au Burkina

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Ce samedi 24 novembre 2018 a marqué le lancement officiel de la campagne agricole de saison sèche 2018-2019, à Nabadogo, dans la commune rurale de Sabou, région du Centre-Ouest sous le thème « contribution de la production de saison sèche à l’atteinte d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable ». Cette cérémonie vise à partager les orientations du département de l’agriculture en matière de production de saison sèche avec l’ensemble des acteurs du monde rural.

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Une campagne agricole s’achève, une autre commence. Pour pallier à l’insécurité alimentaire au Burkina Faso, le ministère en charge de l’agriculture et des aménagements hydrauliques a procédé au lancement officiel de la campagne agricole de saison sèche 2018-2019 à Nabadogo, dans la commune rurale de Sabou, région du Centre-Ouest, sous le thème « contribution de la production de saison sèche à l’atteinte d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable ». C’était ce samedi 24 novembre 2018.

Lire également 👉Campagne sèche : Le Burkina veut renforcer sa sécurité alimentaire

Pour le ministre des ressources animales et halieutiques, Sommanogo Koutou, représentant le ministre en charge de l’agriculture, la question de la sécurité alimentaire est très préoccupante au point qu’on ne peut  se contenter de la saison humide.

A l’écouter, pour cette campagne agricole de saison sèche 2018-2019, il est attendu, entre autres, 2 252 000 tonnes de cultures maraîchères dont 930 854 tonnes d’oignons bulbes, 42 780 tonnes de céréales dont 32 000 tonnes de riz et 10 660 tonnes de maïs, 803 500 tonnes pour les fruits dont 480 000 tonnes pour la mangue.

Le lancement officiel de la campagne agricole de saison sèche 2018-2019

L’agriculture a pour vocation de nourrir les hommes mais aussi de générer des revenus suffisants pour les acteurs et les Etats. Pour y parvenir, il est indispensable de veiller à la modernisation de l’agriculture, tout en exploitant de façon efficiente, les ressources disponibles dans le respect des principes de la production durable.

Des primes d’encouragement ont été offertes à 13 associations de la région

C’est ainsi que le gouvernement apporte de façon symbolique aux productrices et producteurs des appuis en matériel. Il s’agit, entre autres, de 130 motopompes, 22 500 tubes PVC, 300 kits d’irrigation goutte à goutte de 1000 m², 540 kg de semences de cultures maraîchères, 750 litres de pesticides et 63 tonnes d’engrais spécifiques aux cultures maraîchères.

Par ailleurs, cette cérémonie de lancement officiel de la saison sèche 2018-2019 a été couplée avec le lancement du projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au Sahel (PARIIS-Bf) et le démarrage effectif du projet de valorisation agricole des petits barrages (PROVAlAB). A l’issue de la cérémonie de lancement, des primes d’encouragement ont été offertes à 13 associations de la région.

Jules César KABORE

Burkina 24

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2 commentaires

  1. Ah! Bravo au gouvernement, bravo à toutes les autorités côté agriculture ; comme quelqu’un l’a si bien dit , l’agriculture , sa devise première est nourrir les hommes ET générer des revenus au jour où nous sommes.
    Il est fort à parier que le Burkina Faso peut se construire , peut se faire seuL, avec l’agriculture et l’élevage , rien qu’avec ces deux maillons de l’économie, le pays peut se faire sans ambages sens entremise de quelques FMI ou Banque mondiale, thuriféraires de la finance et des économies des pays pauvres très endettés comme le NÔTRE.

  2. Ah! Bravo au gouvernement, bravo à toutes les autorités côté agriculture ; comme quelqu’un l’a si bien dit , l’agriculture , sa devise première est nourrir les hommes ET générer des revenus au jour où nous sommes.
    Il est fort à parier que le Burkina Faso peut se construire , peut se faire seuL, avec l’agriculture et l’élevage , rien qu’avec ces deux maillons de l’économie, le pays peut se faire sans ambages sens entremise de quelques FMI ou Banque mondiale, thuriféraires de la finance et des économies des pays pauvres très endettés comme le NÔTRE.

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