« On m’appelle femme battante » : Un documentaire qui magnifie la femme burkinabè
« On m’appelle femme battante » est un documentaire de l’association l’Etoile de Sali. La première projection a été faite le jeudi 10 mars 2022, à Ouagadougou. Dans ce documentaire, d’une durée de 50 minutes, il est question de mettre en lumière des actions et des initiatives portées par et pour les femmes.
« On a initié ce projet en 2019 parce qu’on voulait travailler sur des initiatives portées par et pour les femmes. On a souhaité le faire au Burkina Faso, parce qu’une de nos membres est Franco-Burkinabè, du coup, on est venu une première fois à Ouaga en 2020 pour rencontrer nos partenaires, et là c’est la 4e fois qu’on vient. On a fait deux phases de tournages et là, on venait pour présenter le documentaire fini », a indiqué Claire Grégoire, membre de l’association l’Etoile de Sali.
« On m’appelle femme battante », c’est le nom du projet de l’association l’Etoile de Sali. Des dires de Claire Grégoire, le choix de ce nom est la qualification parfaite de la femme burkinabè. « Quand on posait la question aux gens ici, comment on peut décrire une femme burkinabè, le thème qui ressortait généralement, c’était femme battante.
Du coup, on s’est dit, on va s’inspirer de ça, et c’est pour ça qu’on n’a pas voulu mettre femme battante, mais on m’appelle femme battante, pour ne pas s’approprier ça mais parce que ça vient des gens d’ici qu’on a entendu utiliser », a-t-elle renseigné.
Long de 50 minutes, ce documentaire traite des questions de la femme dans différents domaines, particulièrement l’autonomie de la femme. Pour rendre plus vivace l’ordre du jour, un tour d’échanges a été fait. Ces échanges ont essentiellement porté sur trois axes, notamment l’axe entreprenariat, l’accès à la culture et au sport, et l’axe sur la défense des droits des femmes.
En ce sens, des modèles inspirants ont répondu présents à l’appel, pour partager leurs expériences assez impressionnantes.
Pour rappel, l’association l’Etoile de Sali a vu le jour à Paris en octobre 2019. Tous les membres de l’association partagent un intérêt pour les questions relatives à la culture, au genre, aux inégalités.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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