La situation à Ouagadougou à 12h, au lendemain du coup d’État !
Au lendemain du coup d’Etat, la vie avait pourtant commencé à reprendre son cours normal ce samedi 1er octobre 2022 à Ouagadougou, jusqu’à ce que des coups de feux soient entendus aux environs de 11h30…
Le président Paul-Henri Sandaogo Damiba venu au pouvoir par un putsch le 24 janvier 2022 vient d’être renversé par un autre putsch. Le nouvel homme fort est le capitaine Ibrahim Traoré venu des casernes militaires de Kaya, du Régiment d’artillerie (RA).
A 8h15 ce samedi 1er octobre 2022, sur plusieurs artères de la ville de Ouagadougou, la vie reprend son cours normal, les habitants vaquent à leurs occupations normalement. Les commerces, les banques, certains services ont désormais rouvert. Les artères qui étaient fermées la veille sont désormais praticables.
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Cependant, la cour de la télévision nationale reste toujours sous haute protection et certaines administrations militaires. Cependant, aux environs de 11h30, des coups de feu ont été entendus notamment du côté Est du grand marché de Ouagadougou.
Ne comprenant plus grand-chose, des commerces ont commencé à fermer. Le marché se vide petit à petit. Même la circulation est devenue difficile sur certaines avenues. Les nouveaux hommes forts du pays avaient pourtant ordonné aux populations de vaquer à leurs occupations, un couvre-feu étant instauré de 21h à 5h du matin jusqu’à nouvel ordre.
Une partie de Ouaga 2000 reste inaccessible, car quadrillée par des éléments en tenue militaire. La route passant devant le Palais de Justice est également barricadée. Aucun mouvement nouveau n’a été observé dans les environs de la Place de la nation ou du Camp Guillaume… Vers 13h, au moins un hélico a été observé en train de survoler la ville.
En rappel, des militaires ont fait des déclarations à la télévision publique RTB dans la nuit de ce 30 septembre 2022 annonçant entre autres la dissolution du gouvernement, de l’Assemblée législative de transition (ALT), et de la Charte de la Transition, la fermeture des frontières, etc.
Jules César KABORE et Serge Pacôme ZONGO
Burkina 24
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