Mali: L’avenir de la Minusma en question après les retraits des contingents britannique et ivoirien

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Le Royaume-Uni et la Côte d’Ivoire vont progressivement retirer leurs soldats de la force onusienne de maintien de la paix au Mali, Minusma. Les deux pays ont décidé de suspendre leur participation à l’opération en cours au Mali tôt que prévu.

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Les retraits du Royaume-Uni et de la Côte d’Ivoire n’ont en réalité pas surpris les observateurs si l’on s’en tient aux antécédents de ses derniers temps entre Bamako et l’Union européenne d’une part et d’autre part entre Bamako et Abidjan.

Selon Niagalé Bagayoko, présidente du Réseau africain pour le secteur de la sécurité (ASSN), « On a eu une annonce en ce sens de la Suède, une menace de l’Allemagne. Les Égyptiens avaient également momentanément suspendu leur participation. Il est possible que d’autres contingents décident de se retirer », a-t-il fait savoir.

La force française Barkhane a elle-même quitté le Mali mi 2022. Son retrait a été annoncé en février dernier et s’est achevé en août. Techniquement, les autorités maliennes de transition ne l’ont jamais expulsée, mais elles avaient créé des conditions inacceptables pour Paris, rendant sa présence impossible.

Notamment en remettant en cause les accords de défense liant les deux pays, et en faisant recours à des supplétifs russes déployés aux côtés des Forces Armées du Mali, FAMa. Ces derniers sont qualifiés de mercenaire du groupe Wagner par Paris, ce que Bamako dément tout en revendiquant sa souveraineté à collaborer avec cette armée russe.

« Le Mali a fait connaître ses réserves quant à certains points du mandat, se réservant notamment le droit de ne pas donner accès à certaines des requêtes de la Minusma, notamment concernant les droits de l’homme. Il est assez difficile de savoir dans quelle mesure les autorités souhaitent réellement le maintien de cette force dont elles ont veillé à restreindre les capacités d’intervention », estime Niagalé Bagayoko.

Le mandat de la Minusma a été renouvelé en juin 2022 pour une durée d’un an. D’ici janvier 2023, la Minusma prévoit produire un rapport d’étape qui est censé évaluer sa capacité à se déplacer et à travailler de manière efficace sur le territoire malien.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : RFI

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