FIGO 2022 : La parenté à plaisanterie et les mets locaux sous les projecteurs
C’est dans l’optique de mettre les mets locaux sous les projecteurs qu’est né le festival international de la gastronomie (FIVO). 2e du genre, ce festival a ouvert ses portes le 13 décembre 2022 et s’étant jusqu’au 16 décembre.
« Gastronomie et parenté à plaisanterie : outil de cohésion sociale », c’est autour de cette thématique que s’articule la 2e édition du Festival International de la Gastronomie de Ouagadougou (FIGO). Des dires des promoteurs, cette thématique répond au contexte actuel du Burkina Faso.
« Ce thème, pour qu’il y ait une cohésion entre frères et sœurs, que nous puissions nous mettre ensemble et ne pas oublier nos valeurs culturelles, parce que la parenté à plaisanterie est beaucoup plus utilisée au Burkina qu’ailleurs.
Ça existe ailleurs certes, mais c’est au Burkina qu’on voit ça plus, donc il ne faut pas qu’on oublie ces valeurs, il faut qu’on sache que nous sommes des frères et sœurs », indique Olivia Bayala, promotrice du FIGO.
C’est dans cette logique que la journée du mercredi 14 décembre a été dédiée aux groupes ethniques Gourounsi et Bissa, qui sont des parents à plaisanterie. Abraham Badolo est le parrain des Gourounsi lors de cette journée.
Il a de prime à bord salué l’idée de ce festival, car selon lui ce festival met en vue les mets locaux et il met également en vue la parenté à plaisanterie entre les différentes communautés. « Je suis là en tant que roi des Bissa, vous savez que les gourounsi sont les chefs des Bissa, donc je suis là pour défendre la communauté gourounsi et pour mettre en respect les esclaves bissa », a-t-il lancé.
Pour sa deuxième participation, Dabiré Madeleine, a représenté la communauté Dagara lors de cette 2e édition du FIGO. Elle a dans ses propos lancé une mention spéciale aux promoteurs pour cette belle initiative, qui leur permet sans doute de faire voir leur savoir-faire.
« On a envoyé du dolo, du djodjo, le dolo non fermenté, la soupe de pate de bœuf, et les beignets. Depuis la 1ere édition nous on est là. C’est une très très belle initiative qui permet aux gens de se localiser entre ethnies, de se fréquenter et surtout de renouer les parentés à plaisanterie », a laissé entendre la représentante de la communauté Dagara.
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Il faut noter qu’à la fin de cette édition, il sera déterminé un plat et une boisson de l’année. L’évènement se poursuit jusqu’au 16 décembre à l’espace VITHRO sis à la ZAD.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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