Burkina Faso : L’enrôlement biométrique des pensionnés de la CARFO désormais une réalité

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La Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) a procédé au lancement officiel de son système d’enrôlement biométrique à l’endroit des pensionnés le mardi 2 juillet 2024 à Ouagadougou. L’objectif général de cette innovation est d’améliorer les services offerts aux pensionnés.

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La Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) dans l’optique d’être plus en proximité des pensionnés a décidé de se lancer dans le processus de dématérialisation des services de l’État prôné par le gouvernement.

Cela a commencé d’abord par la digitalisation des paiements, le portail digital, le guichet virtuel et maintenant le système d’enrôlement biométrique. Ainsi donc, Hyacinthe Tamalgo, Directeur général de la CARFO a notifié que ces différentes innovations visent à assurer la prise en charge efficace et efficiente des pensionnés.

Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO)

« La CARFO s’est engagée depuis des années à améliorer les prestations qui sont offertes aux pensionnés. En prenant en compte ces données biométriques dans notre base, nous allons sécuriser désormais notre base et nous allons également payer le bon droit à la bonne personne. Parce quand on parle d’empreinte digitale, ça évite les fraudes et les falsifications et ça permet de garantir l’unicité des pensionnés dans notre base de données », a-t-il justifié.

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En outre, Bassolma Bazié, ministre d’État en charge de la fonction publique du travail et de la protection sociale a indiqué que le projet de réforme biométrique va offrir des services de qualité aux populations, et impacter positivement les services offerts par la CARFO à ses assurés.

Hyacinthe Tamalgo, Directeur général de la CARFO

« Les pensionnés constituent une frange de la population qui mérite toute notre attention. De ce fait, il est de notre devoir de mettre à leur disposition les bénéfices de cette technologie dans le cadre des réformes entreprises pour l’amélioration des prestations qui leur sont offertes et de leurs conditions de vie », a-t-il souligné.

Egalement, Bassolma Bazié a indiqué que le projet en plus d’améliorer les services offerts aux pensionnés, va assurer, entre autres, l’assainissement de la base de données des pensionnés.

La lutte contre la fraude et les falsifications d’identité, la protection du système de paiement des prestations, le paiement du bon droit à la bonne personne et l’allègement des procédures de contrôles périodiques de présence des pensionnés, a précisé Bassolma Bazié.

Bassolma Bazié, ministre d’État en charge de la fonction publique du travail et de la protection sociale

« Le dispositif d’enrôlement mis en place comprend 20 postes d’enrôlement mobiles ayant la capacité d’enrôler environ 1300 pensionnés par jour. Prévue sur une période de quatre mois, la campagne va concerner environ 53 000 pensionnés répartis sur toute l’étendue du territoire et à l’extérieur. Les pensionnés vivant à l’extérieur du pays seront enrôlés via les représentations diplomatiques du Burkina Faso à l’étranger », a-t-il informé.

En rappel, le projet a été financé à plus 750 millions de francs CFA par la Banque Mondiale, et mis en œuvre à travers le Projet d’Appui à l’Inclusion Financière et l’Accès au financement des Petites et Moyennes Entreprises (PAIF-PME). A ce titre, Hamoud Abdel Wedoud Kamil, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso a félicité l’initiative qui va contribuer à disposer d’un fichier unique et fiable sur les pensionnés et accélérera la cadence de traitement des opérations. « Les évidences et expériences internationales ont démontré que l’adoption des procédures numériques dans l’administration publique contribue à accroître la célérité et la transparence, favorisant ainsi une gestion vertueuse des ressources », a-t-il lancé.

Concernant les procédures de l’enrôlement, Noël Bado directeur du système d’information de la CARFO, a expliqué que l’opération se déroule en deux étapes. Il s’agit d’une première phase qui consiste à l’enregistrement des informations d’identité et la deuxième étape qui concerne l’enregistrement des informations biométriques.

Aminata Catherine SANOU

Burkina 24

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