Burkina : L’UPC ira en congrès ordinaire du 20 au 22 juillet

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L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a annoncé ce mercredi 9 mai 2018 les couleurs de son deuxième congrès ordinaire prévu pour fin juillet 2018. Au menu la relecture des textes fondamentaux, des récompenses honorifiques pour les « gens (qui) se sont sacrifiés » et des sanctions contre ceux « qui ont posé des actes indélicats ».  

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Le « parti du lion » prépare le rassemblement de ses militants et sympathisants pour les 20, 21 et 22 juillet 2018 avec pour points saillants la relecture des textes fondamentaux du parti. La tâche est dévolue au député porte-parole  Moussa Zerbo secondé par Guitinga Samuel Ibrahim, tous deux assistés par Zerbo Noël. Les dissensions à l’interne y sont pour beaucoup. « Nous allons revisiter nos textes fondamentaux pour voir un peu les lacunes qu’il y a dedans et corriger certaines situations », a annoncé Adama Sosso, secrétaire général du parti, président du comité d’organisation.

En juillet 2018, cela fera quatre ans et un mois que le parti aura sacrifié à l’exigence de tenir son premier congrès ordinaire. Bien de tournants ont eu lieu pendant ce laps de temps écoulé. Les élections couplées de novembre 2015, les municipales de mai 2016 et la crise interne à l’intérieur du parti qui a abouti à la création du groupe parlementaire Union pour le progrès et le changement/Renouveau démocratique (UPC/RD) présidé par le député Simboro Daouda.

Tout ceci vaut à l’UPC de statuer. « Quatre ans sont passés parmi lesquels nous avons eu un parcours. Quatre ans sont passés qui nous interpellent et nous demandent de repartir nous asseoir dans le cadre d’un deuxième congrès ordinaire pour non seulement tirer les enseignements de ce parcours-là, mais aussi tracer les chemins de l’avenir », a indiqué le président du parti, Zéphirin Diabré.

Autant la récompense « des gens qui se sont sacrifiés » constitue une « question fondamentale », qui nécessite que « le parti soit reconnaissant envers ces camarades », autant il est nécessaire que « s’il y en a qui ont posé des actes indélicats, c’est du ressort du congrès de pouvoir proposer les sanctions nécessaires », juge le président du comité d’organisation.

S’adressant aux cinquante et deux (52) hommes et femmes répartis en vingt et une (21) commissions pour l’organisation du congrès, le président du parti s’est voulu on ne peut plus clair à leur endroit. Eux qui sont chargés de « tracer les voies pour le chemin de l’avenir » du parti arrivé deuxième aux élections couplées de 2015 lui permettant ainsi de tenir la tête du Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

Cette place, le parti la conservera néanmoins avec 19 élus toujours dans ses rangs (en cas d’exclusion des 13 députés (non démissionnaires) de l’UPC/RD précédée par celle du député Kiemdé Albert Elisée),  soit un de plus que le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). « Je n’ai pas besoin d’insister pour vous dire ce qu’on attend de vous. Du reste, se réfère le président du parti, les vieilles chansons n’ont pas besoin de répétition.  L’attente est très haute en ce qui vous concerne ».

Oui Koueta

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Oui Koueta

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