Burkina Faso : Des Wayiyans « gazés » devant l’ambassade de France à Ouagadougou

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Plusieurs centaines de manifestants ont répondu à l’appel de la coordination nationale des associations de la veille citoyenne (CNAVC) pour un sit-in devant l’ambassade de France à Ouagadougou ce vendredi 28 juin 2024. Ces derniers réclament la délocalisation de l’institution diplomatique. 

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À 2 jours de la fin de l’ultimatum donné par la coordination nationale des associations de la veille citoyenne (CNAVC) à l’ambassade de France à Ouagadougou de délocaliser de son site sis aux portes de la Présidence burkinabè, l’heure était venue pour la coordination de passer à une autre étape de l’interpellation de la chancellerie.

Venus en grand nombre, les manifestants se sont regroupés à l’intersection entre les avenues de l’indépendance et Guillaume Ouédraogo pour réitérer leur message. « Ambassade de France dégage », « Macron à bas » et « Ambassade espionne », peut-on lire sur entre autres pancartes des manifestants. Ces manifestants ont néanmoins été dispersés par les éléments de la compagnie républicaine de sécurité (CRS) aux alentours de 10h.

Cet incident a occasionné des blessés. Ces derniers ont pu se remobiliser en nombre à l’intersection à partir de 10h40 après avoir repris du souffle. C’est au tour de 11h que certains leaders de mouvements regroupés au sein de la coordination se sont rendus finalement à l’ambassade de France pour faire passer leur message.

Hamadé Maïga, président de l’alliance citoyenne panafricaniste du Burkina

Ces derniers, à écouter Djibril Sawadogo, président de la coordination nationale de veille citoyenne, ont déversé de la matière fécale au sein de l’ambassade de France et procédé au verrouillage de la porte de l’institution diplomatique. « Nous leur avons dit de quitter notre pays pendant qu’il est temps. Si vous ne sortez pas, ce qui va vous arriver c’est vous qui l’avez cherché. Nous avons également mis un cadenas et s’ils cassent ce cadenas ils auront des problèmes (…). 

Nous demandons également que les autorités prennent aussi leurs responsabilités », a interpellé Hamadé Maïga, président de l’alliance citoyenne panafricaniste du Burkina. Du même ton que ce dernier, sieur Sawadogo a fait savoir par ailleurs que quand l’heure arrivera où les responsables de l’ambassade viendront chercher leurs affaires, cela se fera devant eux. « Le peuple ne veut plus d’eux », a-t-il indiqué.

Djemal Saddam El Abdallah SIBA

Burkina 24

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