Pourquoi l’alternance est-elle inéluctable, maintenant ?
Les événements politiques actuels, comme chacun d’entre nous a pu le constater, ont fait couler beaucoup d’encre aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Nous avons assisté à une profusion d’argumentaires tant péremptoires que passionnés. Dans ce climat où le moindre fait politique exaspère les passions, nous avons eu droit à des analyses venant de politiciens, de philosophes, de scientifiques, de responsables coutumiers, de prélats de l’église, de responsables d’organisations de la société civile et surtout de beaucoup de citoyens ordinaires, et toutes ces péroraison ont subi de vives critiques. Cette tribune n’est qu’une lecture parmi tant d’autres de la situation. Aussi avec modestie, j’espère qu’elle consacrera une pensée humaine efficiente qui fera de nous ce que nous aspirons profondément à être, à savoir des citoyens francs et bâtisseurs de leur devenir sans déterminisme ni fatalité.
Nul doute que la maturation de la conscience politique des Burkinabé s’est manifestée au travers de la journée historique du 18 janvier où des centaines de milliers d’hommes et de femmes ont foulé le pavé pour déclamer leur colère et leur protestation à travers tout le pays. Le déroulement pacifique qu’a connu cette marche de contestation est un modèle digne des plus grands pays démocratiques, même si à l’heure actuelle, nous ne faisons que marcher au-devant de cette démocratie qui seule préserve les peuples du chaos. En cela nous pouvons nous réconforter de n’avoir rien à leur envier.
Certes la source tangible de ce mouvement est la velléité du Président Blaise Compaoré à modifier l’article 37 de la constitution qui dans sa complexion limite le mandat présidentiel à deux quinquennats. Mais il serait dangereux de considérer ce combat politique comme seul facteur déclencheur, en occultant tout le mal être socio-politique qui prévaut dans le pays. Maux qui sont engendrés par une mauvaise gouvernance assortie surtout d’une mauvaise redistribution de nos maigres ressources naturelles. Une servitude que notre peuple a endurée pendant tant et tant d’années dans des conditions indignes de sa grandeur sans pouvoir se départir de sa peur et se révolter. Cette analyse n’a absolument aucune vocation à sédition, mais nous ne pouvons sous-estimer l’injustice sociale et économique imposée à ce peuple que l’on dit pourtant intègre, par des gouvernants également censés l’être. Quand l’exercice de l’état ressemble à une entreprise où tout est élaboré pour obtenir le maximum de profit individuel, nous ne pouvons que donner raison à ceux-là qui osent comparer l’éviction du président à celle d’un chef d’entreprise dont on se sépare. Depuis trop longtemps les gouvernés ont assisté à l’enrichissement colossal des gouvernants, avec une exhibition honteuse des biens ainsi mal acquis. Il est vrai et indéniable que le Burkina Faso a fait un progrès économique considérable, bilan que d’ailleurs ne se privent de faire étalage le régime et ses laudateurs à des fins de propagande. Mais à quoi sert un tel progrès si celui-ci ne profite qu’à une infime minorité ? L’Etat a démissionné dans bien des secteurs. Il suffit de sillonner nos campagnes, si ce n’est même nos villes. Notre système éducatif est à un niveau de délabrement et de détérioration sans précèdent, au point qu’on célèbre «la journée internationale contre la misère » à l’Université, semoir de nos élites de demain. Célébration pendant laquelle les organisateurs se pavanèrent pour distribuer des tickets restaurant, sans aucune décence. Il n’est point besoin d’observer ce qui se passe dans les cycles inférieurs où l’éducation est très souvent l’affaire de bailleurs de fond n’ayant cure du système éducatif, mais ayant plutôt foi en l’argent. Les déperditions scolaires dues à la paupérisation des parents en disent long. Il conviendrait de se demander si le maintien du peuple sans savoir et sans connaissance n’est pas intentionnellement voulu.
Il est impossible d’ignorer tous ces hommes et femmes qui en plein cœur de Ouagadougou, se tuent à la tâche, tels des bagnards aliénés aux travaux forcés, à casser du granit dont le sou de la vente leur permettra d’espérer une hypothétique survie.
Dans ce même contexte, la santé est devenue une question mercantile, parfois vénale, alors même que le fossé abyssal entre les pauvres et les riches ne cesse de se creuser. L’hôpital public est en passe de devenir plus qu’un mouroir au lieu d’un centre de soins alors que dans le même temps les cliniques privées sont légion.
Les rapports de l’Organisation des Nations Unies nous disent qu’une personne sur huit est en situation de sous-alimentation chronique dans le monde. Qu’en est-il seulement dans notre cher pays ? Il serait même opportun d’aller plus loin, à savoir combien de personnes meurent de faim et de maladies inhérentes encore aujourd’hui dans notre pays? La réponse à cette question risque de vous glacer le sang, tant les chiffres sont élevés. Malgré toutes les statistiques propagandistes des innombrables progrès réalisés, la prévalence de la sous-alimentation avoisine encore des valeurs critiques avec une tendance à croitre. (Selon TI : Transparency International)
Et cela malgré le fait que nous soyons dans le monde, le pays où l’on enregistre le plus fort taux de population active agricole (près de 90 %). Alors comment comprendre que cette masse normalement productive soit paradoxalement la plus encline aux méfaits de la pauvreté et de la faim ? Sur un classement mondial (UNICEF, CIA), nous occupons encore la 123ème place avec un taux de mortalité infantile d’environ 73% en 2013, même si nous observons une diminution de 12 points en 23 ans. Ce qui veut dire que dans notre pays sur 100 enfants qui naissent, 73 meurent malheureusement avant l’âge d’un an !
Il m’est impossible de continuer cet inventaire douloureux, tant mon cœur me peine et ma conscience me violente d’avoir pu rester observateur muet, donc complice de ces forfaitures. L’état a abandonné ses réels devoirs au profit de s’arroger le droit au pouvoir dans sa globalité.
Le peuple Burkinabé n’a rien contre la personne de Blaise Compaoré, sinon 26 ans ne se seraient pas écoulés sans que son courroux ne s’étale. Nous avons eu notre révolution, certes avec sa part d’ombre. Nous avons aussi eu notre rectification, motif qu’on nous a servi en son temps pour masquer bien des exactions. Mais nous l’avons accepté et nous assumons pleinement la marche douloureuse de l’histoire qui fut la nôtre sans prétention d’en effacer les empreintes. Ce constat amer d’échec social n’est pas en reste dans la gestation des soubresauts de ces contestations. Tout comme le baobab est contenu en puissance dans sa graine, elles sont restées d’abord souterraines, dans le cercle familial, dans le cercle des amis et proches, avant que la polémique légitime sur la modification de l’article 37 ne fasse germer la force explosive que nous connaissons aujourd’hui. Cette polémique autour de l’article 37 n’est finalement que le creuset de tous les mécontentements, de toutes les frustrations et de toutes les révoltes engendrés par l’injustice causée par les abus et les détournements du pouvoir à des fins personnelles. Il semble donc que, nonobstant toutes les contradictions politiques entre l’opposition et le pouvoir, cette bataille pour le maintien de l’article 37 n’est que le symbole fédérateur de tous les laissés pour compte de notre pays pendant sa marche vers l’émergence ! Ce qui légitime fondamentalement ce combat.
Il faut voir en cela le rejet total de tout le système Compaoré, qui au fil du temps s’est transformé petit à petit en un dogmatisme familial, clanique aux agissements arbitraires. Par ailleurs ce serait une erreur que d’imputer tout ce qui sous-tend cette déchirure d’avec le peuple uniquement au Président dans ses attributions. Tout l’essaim malfaisant qui gravite autour, et qui comme dirait E. La Boétie « voit luire ses trésors et regarde tout ébahi les rayons de sa braveté ; et alléché de cette clarté, il s’approche et ne voit pas qu’il se met dans la flamme qui ne peut faillir de le consumer » est aussi comptable de ces manquements. C’est ainsi que nous ne manquerons pas de fervents défenseurs de cette cause pourtant moribonde, soucieux de conserver leur privilège. Raison pour laquelle foisonne un nouveau genre de griots à la plume, dans les sérails de plusieurs pays et du nôtre en particulier. Ils sont prêts à tout pour défendre la cause de leurs maîtres, quelle que fût la fausseté. Si on peut plaider pour la modification de l’article 37 de notre constitution au gré des ambitions d’UN, pourquoi ne peut-on pas plaider une modification qui prémunirait ledit article de toute révision ultérieure au nom de TOUS ? Cela, nous ne risquerons pas de le lire sous leurs plumes. Malheureusement l’apparition de ces plumitifs tels Claude de Seyssel en 1519 déjà, faisant l’éloge de l’absolutisme dans la « Grant Monarchie de France », sonne en même temps le glas des « fous du roi » que nous avions. Ces fous qui rappelaient aux rois leur devoir, leur dérive et surtout leur statut d’hommes. J’appelle ainsi tous ces rois auxquels, ces séides tentent de masquer la gravité de toutes les déficiences qui inéluctablement entraineront leur chute, à se réveiller et à écouter leurs sujets car ces derniers se sont réveillés depuis fort longtemps pour marcher vers leur salut. Et ce serait suicidaire de vouloir comme Machiavel l’a fait en son époque, conserver en vie ce régime avec ses imperfections morales, ses injustices sociales, ses impunités diverses par des expédients qui ne changent rien à ses véritables défauts.
Il n’est nul besoin de nous servir un cours de philosophie politique, pour arriver à la conclusion d’un referendum qui serait légal dans la forme actuelle de notre constitution. Car cela nous le savons déjà. Et les pamphlets pseudo philosophiques à l’encontre de tous ceux qui ont osé dire non à un tel projet qui ne peut que nous conduire, savoir raison garder, directement à un pouvoir totalitaire, sont aussi oiseux que déplorables. Ce n’est ni le maniement de la langue ni de la plume qui confère une intelligence, une capacité et une vertu à gérer un pays, mais la sagesse et le bon sens qui semblent aujourd’hui cruellement faire défaut.
Alors référendum ou pas le peuple Burkinabé ne saurait plus s’arrêter. Ce mouvement survivra et se poursuivra jusqu’à l’avènement d’une réelle alternance qui se veut imminente. Aussi, gare à tous ceux qui assoiffés de succession voudront faire mauvaise entreprise de cette marche en avant du peuple Burkinabé. On peut par conséquent, emprunter aisément à Césaire la considération qu’il fit de la civilisation coloniale dans son discours sur le colonialisme, en nous référant à notre pouvoir actuel.
1°) En effet un pouvoir qui est incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est un pouvoir en décadence.
2°) Un pouvoir qui ferme les yeux sur les problèmes les plus cruciaux est un pouvoir atteint.
3°) Et enfin, un pouvoir qui use avec ses principes est un pouvoir moribond.
Et ces trois considérations se justifient pleinement dans le fonctionnement actuel du régime Compaoré où une fraction infime, infatuée de sa supériorité en tout, jouit de tout, au point d’être sourde à toutes revendications du peuple.
Ce n’est ni par lâcheté ni par couardise que le peuple ne veut pas aller à un référendum suspect, mais tout simplement par manque de confiance aux gouvernants. Lorsque l’on sait le contrôle total et le verrouillage systémique de toutes les strates fonctionnelles de l’Etat par le régime, on ne peut qu’y voir une autodéfense naturelle du peuple. Comment peut-on encore assurer le fonctionnement des institutions quand les citoyens ne trouvent plus aucune vertu en ceux qui les représentent ? Les coûts prohibitifs de l’organisation d’un référendum, de même que ceux pour la mise en place du SENAT sont infimes comparés à cette méfiance généralisée. La corruption que nous croyions derrière nous est réapparue comme un phœnix de ses cendres à partir des années 1991 pour gangréner petit à petit tout notre système économique, administratif, législatif et politique, pour atteindre aujourd’hui des niveaux insoupçonnés. Et c’est de cette corruption législative et administrative, assassine de nos démocraties Africaines naissantes dont le peuple Burkinabé à peur. Tous les rapports indépendants sur ce sujet sont alarmistes et pessimistes (Pnud, REN-LAC, Transparency International). Il faudrait rompre avec tous les types de pratiques illicites façonnés par ce régime. Voilà pourquoi le changement, c’est maintenant. Et pour tous ceux qui prétendent à la magistrature suprême, le combat le plus ardu à livrer sera d’affirmer une rupture totale, mais surtout de gagner la confiance du peuple. Sinon nous risquerons malheureusement de connaitre la désillusion qui advint dans certains pays à la sortie du printemps qui a scellé la floraison de leurs revendications. Et cela conduira à une régression certes que nous ne souhaitons guère. Il ne sera pas possible comme l’aurait voulu Aristote de transformer ce régime en pansant ses défauts dans le sens du bien et de la justice sous des apparences de continuité qui ne bénéficieront d’aucun crédit. Non pas qu’il s’agisse d’une nouvelle révolution, mais de poser des actes forts qui solenniseraient le fait d’avoir définitivement tourné dos à tout ce qui mine ce pays qui nous est si cher.
Il serait donc opportun que le président Blaise Compaoré ait de la hauteur, de la clairvoyance et la sagacité politique de s’en aller tranquillement après ses longues années de règne sans toutefois chercher à pérenniser après lui, un système que le peuple dénonce avec vigueur. Au risque de laisser à la postérité une flétrissure de laquelle il a toujours voulu s’éloigner.
Puisse le Burkina Faso sortir grandi de ces troubles et puisse la paix, éternellement régner sur lui.
Sidi Mohamed SIDIBE
Strasbourg France
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Une analyse d'un ton apais?, mais bond?e de v?rit?s singlantes et difficilement irr?futables; je salue la clart? du propos qui a l'avantage de recadrer le d?bat sur les causes r?elles et profondes de la fracture sociale burkinab?, loin des ergottements partisans politiciens. Merci Monsieur Mohamed Sidib
Quand des incivistes vous gouverne on ne peut que descendre dans la d?rive.Merci d votre analyse rasta.
l’alternance est ineluctible, c’est vrai, mais ce sera apr?s 2015! en tout cas, tant que ce sera avec ces « blaise au revoir », le BLAISO reste!!!
Bell tentativ de persuazion! Du courage RASTA
Feu Felix hophouet Bogny de la RCI disait q seul les imbeciles n changent pas.Alor ceux l? ont eu du courage de changer donnons leur un peu de cr?dit.De toute facon il n’y a pas mieux actuellement.Du courage les d?missionnaires.GOD BLESS L FASO et avec tous ces fils et filles int?gres.
A BF 2015! vous confirmiez que votre BF c’est Ouaga. Le lundi, le PAM ? lancer l’alerte il y’aura des poches de famine au BF: ton gouvernement t’a dis cela? bref, comment un pays qui se d?fini agricole ? 80% n’est pas capable de se nourrir et nourrir les 20% restant? A Mr Mama! je suis ?tonn? de vos comparaison!!! donc pour vous dans une classe, ? d?faut d’?tre primier vous vous compariez aux m?diocre? Vous devriez ?tre exigeant avec vous m?me dabord. Notre comparaison doit se faire avec les meilleurs dans chaque domaine pour esp?rer avancer. Vous n’aviez toujours pas conscience que blaise ? fini de foutre le Faso. la paresse est la chose la mieux partag?e, la m?diocrit? est devenu vertu. De toute fa?on se sera devant vous!! Nous allions tous pay? de notre silence coupable.
nous sommes en face d’une comparaison relative. BLAISE, certes a dur? au pouvoir et son bilan economique n’est pas aussi luisant, mais c’est un vrai homme integre qui a defendu tjrs la cause, les valeurs et l’image de la nation meme au del? des fronti?res. il a su utilis? notre seul richesse qu’on avait et ce, avant que l’exploitation miniere ne commence: la force et le courage des burkinab? pour nous faire une place d’honneur dans la sous-region. il aspire ? un ideal de democratie et de libert?, il suffit d’observer autour de vous combien chacun est libre de dire ce qu’il veut. mais si RSS ou ZEPH arrive au pouvoir, non seulement ils ne pourront pas conserver nos acquis economiques puisque les nouveaux vont chercher ? s’enrichir d’abord mais aussi aucun d’entre eux n’a ce carisme de maintenir ce leaderchip de notre pays.
donc, il nous encore chercher, mais un jeune de la nouvelle generation patriote… d’ailleurs c’est ce que veut faire le CDP et qu’oppose le RSS qui preferer quitter.
rata du courage.
Tr?s bel article. ce qui m'a plus surtout, les arguments avec les chiffres ? la cl?. Mon fr?re le jour ou vous int?resserez au cas de l'?ducation vous risqueriez de verser des larmes. Le CHANGEMENT, il faut et maintenant!
ADJARA, donnes-moi juste un nom, le nom d’un opposant qui n’a pas eu ? spolier le peuple? tous ces gars ont eu maintes fois leurs changes de construire un avenir meilleur pour le peuple burkinab?, s’ils le voulaient vraiment. mais helas! tu connais la suite… ces gars sont tous des loups deguis?s en agneaux, prets ? utiliser tous les moyens defavorables au pouvoir actuel pour atteindre leur fin, et cette fin je ne crois pas c’est pour le peuple. c’est pour renouveler la spirale du pillage et des detournements, et une jeune sangsue est pire qu’une vieille sangsue. ce sont les memes vieux qui reviennent avec une nouvelle force; il viennent encore au pouvoir, un siecle de l’avenir du pays est grill
Mr sidibe, cest facile de rester loin et critiquer.tout n est pas negatif au BF sous Blaise compaore. J ai ete au Congo brazza, en guinee.je dis merci aux autorites de mon pays.que la paix regne au faso. Amen. A bas les pyromanes
Merci Sidib? pour cette belle analyse, malheureusement beaucoup de nos compatriotes confondent le port de dreads ? la musique.S’ ils savaient … je sais que tu comprends et les ?clairera dans tes prochains post.
d toute facon on n reclame pa un president d?j? miliiardaire comm certain l e pensent mai tou simplement un preseident legitime e legale ki n fera pa du parjure.sachez k COMPAORE es venu o pouvoir par infraction constitutionel e il v en ressortir par infraction.en l attent en nov 2015.l rerreur n sera pa toleree.il a trois possibilit?s d sortie.
1-comme John Rawlings du ghana(sortie honorable)
2-comme Tandja du NIGER(d?shonor?e )
3-comme Kadhafi de Libye(sortie triste e tragik kon lui souhaite point )
Merci pour ton analyse car ? lire entre les lignes sans pr?cipitation , c?est une interpellation sur la situation que vit le peuple burkinab? exemples ? l?appui. Prochainement stp ?crit l?ger car le niveau de compr?hension et d?analyse laisse ? d?sirer?
J?aimerai terminer par cette citation
? Le futur appartient ? celui qui a la plus longue m?moire. ? Friedrich Nietzsche Wolinski
Merci pour ton analyse car ? lire entre les lignes sans pr?cipitation , c’est une interpellation sur la situation que vit le peuple burkinab? exemples ? l’appui. Prochainement stp ?crit l?ger car le niveau de compr?hension laisse et d’analyse reste ? d?sirer…
J’aimerai terminer par cette citation
? Le futur appartient ? celui qui a la plus longue m?moire. ? Friedrich Nietzsche Wolinski
Pertinent !!!
bravo!je ne peux pas continuer car les mots me manquent pour qualifier votre analyse.shalom
Mon cher SENYAS, es-tu s?r que l’opposition ne fera pas mieux? Tu fais quoi dans la vie pour penser que ton fils ne fera pas mieux que toi? Comment arrives-tu ? une pens?e aussi n?gative de l’avenir de ton pays? de ton propre avenir? de celui de tes enfants? Comment peut-on se poser une telle question et vouloir du d?veloppement? Le r?gime actuel fait mieux que qui, si telle est la raison de ton questionnement. Le changement n’est ne se n?gocie pas, il s’accepte ou c’est nous qui allons p?rir. Ou on l’accepte et le Burkina et nos enfants vivrons, ou on se cache derri?re votre comparaison ? un seul comparant et on est appel? tous ? dispara?tre avec ce r?gime ? l’agonie.
mon type Blaise est le pr?sident qu il nous faut dans la situation actuelle de notre histoire ,ou tout doit ?tre d?cide pour pr?server les acquis alors ne nous trompons pas ou ne nous laissons tromper des affam?s du pouvoir vive Blaise,vive le peuple ,vive la stabilit
pardon laisse tomb?.La loi qui t’interdit de taper ton tam-tam n’a pas ?t? adopt? donc retourne a tes oignons.
mon frere fils de DJA ,sache que si la musique n a pas march?e la politique est plus que tu ne le penses alors tu fera mieux de t appliquer sur tes textes au studio que de venir nous pr?senter des quiproquo est ce que tu arrives a te suivre toi m?me dans ce que tu as ?crit respect a la vie politique du faso
Est-tu sure, mr SIBIBE, que l’opposition pourra faire mieux? mais observe bien cette opposition: ZEPH, RSS, SANK,… peut-tu me sortir quelqu’un d’integre et de credible parmi eux? mr SIDIBE, ce n’est que du mirage, des vendeurs d’illusion, tout ce qui interessse ces gars c’est de venir bouffer ? leur tour. avec eux , la situation sera pire.
oui le changement, mais avec un homme de profil integre, digne et de la nouvelle generation.
Mon cher ami je te respect mais respect aussi les lecteurs tu nous ?cris une si longue lettre comme ?a pourquoi. Courage au lecteur
RASTA!!!!de tout ce que j ai lu la seule chose que je peut comprendre ou tirer comme lecon est que tu as rat? ta vocation l alimentation n est aucunement source de notre probl?me alors le role de ta courbe je ne vois pas!!!!!!