Crise alimentaire: Niger, Mali et Burkina appellent à l’aide extérieure

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Siège de l'Autorité de développement du Liptako Gourma

NIAMEY – Les présidents du Niger, du Mali et du Burkina Faso ont appelé la communauté internationale à l’aide face à la crise alimentaire qui touche leurs pays, lors d’un sommet jeudi à Niamey.

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Mahamadou Issoufou (Niger), Amadou Toumani Touré (Mali) et Blaise Compaoré (Burkina) «se sont préoccupés de la situation alimentaire» dans leurs pays «du fait du déficit pluviométrique de la saison 2011-2012» et «ont appelé la communauté internationale à accompagner les États dans leurs efforts pour juguler la crise alimentaire», indique un communiqué publié après un sommet de l’Autorité du Liptako Gourma (ALG), organisation créée en 1970 par ces pays.

Cette nouvelle crise touche particulièrement cette année le Niger et le Burkina.

Les chefs d’État ont aussi «convenu de renforcer leur solidarité et leur coopération» face «aux menaces transfrontalières», notamment Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui commet dans la bande sahélo-saharienne des rapts, essentiellement d’Occidentaux, et divers deux trafics.

Deux géologues français ont été enlevés par des hommes armés dans le nord du Mali dans la nuit de mercredi à jeudi.

Les trois présidents ont aussi décidé de la construction de bretelles de chemin de fer entre les zones frontalières du Mali et du Burkina pour «renforcer le désenclavement des zones».

Une rencontre est prévue le 29 novembre à Niamey sur la construction d’une «boucle ferroviaire» devant relier le nord du Bénin au sud et l’ouest du Niger et qui remontera à Ouagadougou puis ira jusqu’à Abidjan. La réalisation du chemin de fer «permettra d’accompagner l’exploitation des gisements miniers», selon le communiqué.

D’une superficie de 370 000 km2, l’ALG couvre les zones que les trois pays ont en commun et a pour mission la mise en valeur des ressources minières, énergétiques, hydrauliques, agricoles et pastorales.

Les trois chefs d’État ont décidé de la transformer d’ici 2015 en «un espace économique» qui étendra ses opérations «à l’ensemble des territoires» de ses États.

Le sommet a été précédé d’une table ronde des bailleurs de fonds qui ont promis quelque 233 milliards FCFA (355 M EUR) pour financer des programmes de l’Autorité juqu’en 2015, notamment dans les transports, les mines et l’énergie.

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Rédaction B24

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