Ces femmes burkinabè, exemple de combativité
Le monde entier a célébré ce 08 mars la journée internationale de la femme. Un moment pour jeter un regard sur le combat de nombreuses femmes d’ici et d’ailleurs, à l’instar de celui qu’ont mené ces féministes américaines des années 1950.
Si au Burkina Faso comme ailleurs en Afrique, de vastes parcelles de l’égalité entre sexes restent à conquérir, le combat au quotidien de beaucoup de femmes mérite de retenir l’attention et l’admiration. Le choix de la rédaction de Burkina 24 s’est ainsi porté sur 8 femmes, des femmes battantes dans divers secteurs d’activité. Dans un ordre qui importe peu, découvrez qui sont ces femmes de notre choix.
Maïmounata Véledga, un modèle de succès
Présidente directrice générale (PDG) du groupe Vélegda, une entreprise familiale, qui a ravi le premier prix des trophées de la coopération Sud-Sud lors du Forum pour le développement en Afrique tenu au Maroc en 2012. Opératrice économique, elle fait la fierté du pays des Hommes intègres. Une femme d’autant plus battante que la barrière de la langue française ne se dresse pas devant ses affaires.
Saran Sarah Sérémé, un courage politique
Présidente du Parti pour la Démocratie et le Changement (PDC). Ce n’est pas à la veille des élections couplées de décembre 2012 que l’on connait des mécontents au sein du parti majorité. Mais il a fallu cette brave femme pour aller au bout de son courage, et claquer fort bruyamment la porte. Mais plus significatif encore, elle est à ce jour la seule femme à fonder un parti, et cela à l’heure où les partis foisonnent.
Bassératou Kindo, quand la persévérance paye à coup sûr
Journaliste et blogueur, férue de la cause féminine. Dans le domaine du journalisme, et particulièrement des nouveaux médias, ceux et celles qui la connaissent sont unanimes a saluer sa combativité. Et le prix FEMEDIA de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest, en partenariat avec l’Association des professionnelles Africaines de la communication (APAC) qu’elle a remporté en aout 2012 témoigne de cette pugnacité d’une fille persévérante.
Rachel Somé, cavalière du micro
Le combat pour l’émancipation de la femme et pour de meilleures conditions de vie de l’autre moitié du ciel peut également être mené avec les armes des médias. Rachel Somé, journaliste à Radio Pulsar, utilise l’une d’elle : le micro. Un combat d’ailleurs reconnu car elle a reçu plusieurs prix, dont le plus récent est celui de la meilleure journaliste décerné par le Centre national de Presse Norbert Zongo, le 20 octobre. Le titre de l’œuvre journalistique se passe de commentaire sur l’engagement de la lauréate : « Ecole sans écolières au Sourou : l’exode rural se féminise ».
Sophie Heidi Kam : une plume alerte
Parmi les hommes de lettres de notre pays, Sophie Heidi Kam s’affiche comme un auteur qui ne se fixe plus de limite dans son métier. Outre la poésie, elle s’affiche comme la meilleure dramaturge, parmi les hommes, de notre pays.
Apolline Traoré : l’Amazone de l’image
Ses collègues disent d’elle explicitement qu’elle est une femme battante. Face à l’adversité dans son métier de réalisatrice, Apolline sait se faire respecter. L’exemple le plus patent est la réalisation de son dernier film Moi Zaphira qui a représenté le Burkina Faso dans la catégorie Longs Métrages « Etalon d’or ». Même si son film n’a remporté que le prix de la Meilleure Interprétation scénique, la réalisation de ce film qui a été émaillée de difficultés confirme ce qualificatif de femme battante et fait d’elle une Amazone.
Les femmes de Simon
Il faut être des plus matinaux pour les voir et se rendre compte que derrière cette propreté de la ville de Ouagadougou à travers ses artères, se cachent des femmes qui œuvre au moment où Morphée s’empare de tous. Une grande équipe composée de plusieurs centaines de femmes, affectueusement appelées « femmes de Simon », en référence au bourgmestre de la ville de Ouagadougou. Elles sont aussi nos mères, nos sœurs, nos femmes… qui abandonnent leurs lits pour la propreté de notre ville, devenue comme un sacerdoce. Elles sont ainsi un modèle de combativité pour une cause utile.
Ces ouvrières de l’ombre
A 3 h du matin, souvent plus tôt, paniers sur la moto ou sur le vélo, elles charrient les légumes à travers les marchés des villes et villages du Burkina. Sans elles, bon nombre de marmites se trouveront bien privées de ces ingrédients indispensables au confort des estomacs. Mais ces derniers ne se rendent généralement pas compte du sacrifice consenti par ces ouvrières de l’ombre, soumises parfois à des risques.
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