Le Burkinabè réfractaire aux règles de la circulation ?

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Le gouvernement burkinabè a décidé de rendre obligatoire le port de la ceinture de sécurité pour les passagers des engins à quatre roues pour compter de 2014. Objectif, limiter le taux de mortalité des accidents de la circulation.

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Des feux tricolores sur le Boulevard Charles de Guaule, à Ouagadougou (Ph : B24)
Des feux tricolores sur le Boulevard Charles de Guaule, à Ouagadougou (Ph : B24)

La prise de cette décision est à la fois grave et cocasse. On comprend que le gouvernement ne sache plus à quelle règle se vouer pour terrasser ce monstrueux fléau que sont les accidents de la route.

Mais que l’exécutif soit réduit à  l’extrémité de prendre la mesure en conseil de ministres, montre qu’il y a un sérieux problème : l’irrespect des Burkinabè pour les règles de la circulation.

Les visiteurs de la capitale  burkinabè ont de tout temps été surpris de remarquer ces policiers postés aux feux tricolores, non pas pour règlementer la circulation, mais pour dissuader les usagers de violer la loi.

Les Ouagalais ont comme en saine horreur les règles de la circulation. L’excès de vitesse, le transport mixte, les surcharges (motos comme voitures), « l’incendie » récurrent des feux tricolores sont le domaine de définition de la plupart d’entre eux. Et ils sont nombreux, hélas !

Attacher sa ceinture plus par conscience que par crainte des policiers

Alors, la question qu’il faudrait se poser, c’est est-ce l’absence de lois dissuasives ou la volonté de se les appliquer qui nourrit le taux de mortalité des accidents de la route. C’est peut-être là qu’il faudrait orienter les réflexions.

Car, à moins d’avoir traversé en courant les séances des écoles de conduite, le minimum que puisse savoir tout attributaire du permis de conduire, c’est que la ceinture de sécurité est sa première garantie de survie en cas d’accident mortel.

D’où il est également important de jeter un regard plus suspicieux sur les différentes écoles de conduite et les différents permis qu’exhibent les conducteurs.

En attendant 2014 (le temps que les taximen trouvent le moyen de s’adapter à cette nouvelle donne !), il est à espérer que les passagers des engins à deux roues ne réserveront pas le même sort à ce texte qu’à celui sur le port du casque.

Et qu’ils attacheront leur ceinture de sécurité, non pas par crainte d’une amende ou à la vue d’un uniforme de policier, mais parce qu’ils sont conscients qu’il s’agit d’abord et avant tout, de leur survie.

La Rédaction

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Rédaction B24

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4 commentaires

  1. On a pas besoin de loi pour attacher sa ceinture de s?curit? mais on a besoin de loi pour baisser le prix des biens afin que la vie co?te moins cher au faso.

  2. je pense que c'est une tres bonne id?e pcq meme si certain n'ont pas besoin d'une loi pour mettre leur ceinture de s?curit?, il est imp?ratifs de coinc? dotre sinon il ne le feron jamais et en cas d'accident mortel c'est la famille et les proches ki vont payer ce refus de mettre ta ceinture. si la mort de kelkun ne touchait pas les autres je ne pense pas kon s'acharnerai a parler du respect du code de la route tout le temps!! meme si vs n'avez pas peur de mourir, pensez ? la famille et aux amis!!!

  3. Blaise et son gouvernement non plus rien ? nous donner (l?usure oblige) . Le Burkina ? plus de priorit?s. J'ai pas besoin d'une loi pour mettre ma ceinture de s?curit

  4. Voulez vous dire que les passagers ? deux roues devront attacher une ceinture? Je ne comprends pas la fin de l'article.

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