Corruption dans le monde : un phénomène qui a la peau dure

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Transparency International fustige encore les pouvoirs publics dans la plupart des pays du monde au regard de leur note sur l’indice de perception de la corruption pour l’année 2013.

Abus de pouvoir, transactions secrètes, pots de vins, commissions occultes, traitements discriminatoires, sont autant de situations qui sont l’effet ou la causes de la corruption gangrénant dans plusieurs Etats.

En effet, selon l’étude 2013 de l’organisation internationale, sur 177 pays dans le monde, plus des 2/3 d’entre eux ont reçu une note inférieure à la moyenne, ce qui dénoté que le phénomène ou plutôt le fléau n’est toujours pas prêt de s’effondrer.

Selon Huguette Labelle, présidente de Transparency International, «L’Indice de perception de la corruption 2013 démontre que tous les pays sont encore confrontés aux risques de corruption à tous les niveaux de l’administration, qu’il s’agisse de l’octroi de permis à l’échelle locale à l’application des lois et des règlements».

L’indice de perception de cette année montre que le Danemark et la Nouvelle-Zélande sont en tête du classement avec les meilleurs scores donc les moins corrompus avec la note de 91 sur 100 chacun. L’Afghanistan, la Corée du nord et la Somalie fermeraient la marche avec 8 points.

Le risque demeure grand même pour les bons élèves

Le Burkina Faso avec 38 points est classé 83 ex aequo au même niveau que la Jamaïque, le Libéria, le Pérou, la Mongolie, la Zambie, Trinidad et Tobago, et Salvador. La France est 22e ex avec 71 points et les USA 19e avec 73 points.

Les pays ayant le meilleur rang n’en sont non plus protégés des risques qui demeurent permanents. Ceux-ci restent confrontés à des problèmes comme les pratiques de captation par l’État, le financement occulte de campagnes électorales et le manque de contrôle des contrats publics d’envergure, autant d’éléments qui constituent des risques importants de corruption.

Au-delà des conséquences sur le développement local et national des pays, la corruption entrave le succès des initiatives mondiales avec le déficit de bonne gouvernance, le ralentissement du financement du développement. La lutte contre la corruption doit donc s’intensifier davantage.

L’Indice de perception de la corruption se mesure par l’opinion d’experts concernant la corruption dans le secteur public. L’accès aux documents administratifs et l’encadrement du comportement des élus sont des éléments déterminants pour l’obtention d’un bon score.

L’incapacité de l’administration à rendre des comptes aux citoyens et l’inefficacité des institutions publiques sont au contraire perçues comme des facteurs négatifs qui dégradent la note pays concernés.

Boureima LANKOANDE

Pour Burkina24

Source : transparency.org

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Un commentaire

  1. Depuis la France, on remarque que la corruption est dabord une affaire des pays de l'est et des musulmans.. H?las, ces 2 gagnent et gangr?nent les autres: c'est toujours le fruit pourri qui d?t?riore le sain, jamais l'inverse… :-(

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