Eau et assainissement en Afrique de l’ouest : Un projet pour renforcer la société civile
Le SPONG (Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales) a procédé ce 20 décembre 2013 au lancement du projet « Eau et assainissement pour tous : Pour une société civile forte et entendue en Afrique de l’Ouest ». Ce projet devra renforcer la société civile afin qu’elle fasse valoir et entendre sa voix dans les sphères de décisions.
La société civile veut faire valoir sa voix et peser sur les décisions gouvernementales en matière d’accès à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement (AEPHA).
Sous l’égide de la Coalition EAU, plateforme regroupant des ONG françaises, huit ONG africaines, dont le SPONG au Burkina, ont concocté un projet, le projet « Eau et assainissement pour tous : Pour une société civile forte et entendue en Afrique de l’Ouest ».
« Il vise à renforcer la voix et l’influence de la société civile dans huit pays de l’Afrique pour un accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous», confie Roukiattou Ouédraogo, coordinatrice du projet au niveau du SPONG. Les organisations des huit pays (Bénin, Burkina, Mali, Cameroun, Togo, Mauritanie, Niger, Sénégal) ont en effet décidé de confier la coordination du projet à la plateforme burkinabè.
Ce projet est financé par le Fonds des Nations Unies pour la démocratie (FNUD) pour la période 2014-2015. Les organisations de chaque pays, précise Roukiattou Ouédraogo, « dérouleront des activités au profit de leurs membres » et des bilans périodes périodiques seront faits au plan régional.
68% de Burkinabè ont accès à l’eau potable
Au Burkina, le SPONG a réuni le groupe thématique AEPHA pour lancer le projet, ce 20 décembre 2013 à Ouagadougou. Cette rencontre a été aussi l’occasion de mettre à niveau les membres du groupe sur les actualités du secteur eau et assainissement.
Sur ce dernier point, Roukiattou Ouédraogo indique qu’il y a des acquis. Elle note le sentiment que le gouvernement « prend au sérieux » la problématique de l’eau et de l’assainissement à travers la création d’un ministère consacré à l’eau, un programme axé sur le secteur depuis 2006 et le plaidoyer mené par le gouvernement sur la construction notamment des latrines.
Les chiffres sont également « de plus en positifs », ajoute-t-elle, en matière d’accès à l’eau. Le niveau de réalisations pour l’approvisionnement en eau potable est en effet passé de 61% en 2010 à 68,5 % en 2012. Quant à l’assainissement, pour la même période, l’accès est passé de 5,7% à 10,1%.
Les défis que relève cependant Roukiattou Ouédraogo, c’est de s’assurer, en ce qui concerne l’assainissement, que les ouvrages réalisés et offerts aux communautés répondent à leurs besoins et s’ils sont utilisés. L’autre défi consiste, pour la société civile, à suivre les engagements pris par l’Etat burkinabè au plan international dans le secteur de l’eau et de l’assainissement.
Abdou ZOURE
Pour Burkina 24
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F?licitation pour ce projet saluteur.L?eau est le premier repas de tous les etres vivants.Nous sommes pr?t ? accompagner ce noble projet
F?licitation pour ce projet saluteur.L’eau est le premier repas de toutes les etres humains.Nous sommes pr?t ? accompagner ce noble projet
Merci pour la naissance de ce projet, mais parlez-nous des chiffres, c’est un projet financ? ? combien de francs? Je connais bien les ONGs, elles aiment la transparence.
Merci Zour? pour cet article simple et limpide. Bon vent au projet.
SI SEULEMENT CES PROJETS VOULAIS DES STAGIAIRE