Vote des Burkinabè de l’étranger : «Ce n’est pas le président qui décide», Pascal Zaida

publicite

La question du vote des Burkinabè de l’étranger fait couler de la salive, depuis la décision du président de la transition Michel Kafando, de restreindre les élections aux citoyens vivant sur le territoire national pour cette année. Pascal Zaida, secrétaire exécutif du Mouvement populaire des jeunes(MPJ) pense que cette décision ne revenait pas au président.

La suite après cette publicité

Pour Pascal Zaida, la question du vote des Burkinabè de l’étranger n’est pas du ressort du gouvernement. Dès lors, il propose qu’on dépolitise le gouvernement.

«Il n’appartient pas à Kafando ni à Zida de décider si les Burkinabè de l’extérieur doivent voter ou pas. Il faudrait que dès à présent, on dépolitise le gouvernement».

Lequel gouvernement serait politisé parce que les textes en vigueur n’en donne pas le droit au gouvernement. Pour lui, c’était à la classe politique et à la Commission électorale nationale indépendante(CENI) d’en décider. Et en cas de non consensus, cette question devrait être laissée en l’état.

En ce qui concerne l’impossibilité «technique» de la participation de la diaspora au vote, que soulève la CENI, Jean Bila, président de Africa Election Libre conteste.

«Nous avons fait le tour de la sous-région, et beaucoup de Burkinabè se sont fait enrôler», explique-t-il. Pour lui, vu l’engouement au niveau des ambassades du Burkina, on pourrait au moins faire voter les ressortissants vivant dans la sous-région, en attendant d’élargir à l’international la prochaine fois.

Jean Bila, de Africa electoral libre (en noir), aux cotés de Pascal Zaida, secrétaire exécutif du mouvement populaire des jeunes(MPJ)
Jean Bila, de Africa electoral libre (en noir), aux cotés de Pascal Zaida, secrétaire exécutif du mouvement populaire des jeunes(MPJ)

«Une transition n’est pas un pouvoir élu. C’est juste pour régler des urgences. La priorité c’était de régler les attentes du peuple », a poursuivi Pascal Zaida. Ces attentes se traduisent par les revendications pour la baisse du prix du carburant et l’augmentation des salaires. Ce gouvernement, selon ses dires, devrait aussi travailler à ce qu’on aille rapidement à des élections libres et transparentes.

Il a ajouté que la transition n’est pas un organe consultatif mais plutôt un organe législatif. Et lorsque des hommes politiques dans un gouvernement, selon ses dires, c’est pour préparer les élections. Il trouve par ailleurs que si les problèmes surgissent actuellement, c’est parce qu’on a tourné autour du sujet.

Il en est de même pour les candidatures indépendantes aux législatives et municipales qui reste une préoccupation majeure pour les OSC et les défenseurs des droits de l’homme. Pascal Zaida a déploré le fait que beaucoup n’en parlent plus alors qu’elle doit être remise sur la table des échanges. Si non, prévient-il, celui qu’on élira ne travaillera que selon son programme politique.

Mouniratou LOUGUE

Burkina24

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Articles similaires

8 commentaires

  1. Vous ?tiez ou durant les 27 ans de blaise au pouvoir pour lui signifier l?importance du vote des burkinab? de l'?tranger? ?tonnant votre soudaine abn?gation pour leur vote en 2015…!!
    De plus le vote n'est pas supprim? de la loi ?lectoral, c'est juste qu'il est diff?r? au prochaines ?ch?ance ?lectoral…pourquoi on ne peut pas attendre donc? on en mourrait sinon?
    Alors svp arr?tez de nous pomper l'aire c'est une fausse lutte vous menez… au regard de l'actualit? c'est plut?t la soi disant diaspora de la cote d?ivoire qui retrouve soudainement son droit de vote, je leur dirai qu'ils on de la chance de pas ?tre loin du pays. si ils ont tellement envie de vot? il peuvent e rendre des ? pr?sent au pays pour se faire enr?l?, ce serai un double gain : vote pour leur parti et visit? la famille rien de tel…

  2. priorit? au vote des ?trangers qui ont aussi participer ? cette insurrection.
    Kafando, Zida et son derri?re, d?politiser la transition!

  3. l’enrolement exceptionnel debute en Mars ?a sera l’occasion pour certains de la diaspora de connaitre leur village d’origine qu’ils ont toujours index? avec la main gauche et du m?me coup profiter de se faire enroler et repartir comme ils ont l’habitude de le faire a chaque match des etalons;c’est aussi simple comme de l’eau a boire s’ils aiment tant leur patrie;nous n’avions pas les moyens techniques;?a souffre pas de debats

  4. lesser le pays tranquille avec vos bruis d’interets induvidiel. pour mois,qu’ le fasse ou pas le pays est en crise Dieu seul peu nous sauver

  5. Monsieur Zaida, je pense que les urgences ne sont pas les m?mes pour tout le monde. Vous vous parlez de vote des Burkinab?s de l’?tranger et vote des candidatures ind?pendantes. Sinc?rement, de mon point de vue, ce ne sont pas des priorit?s. Depuis 2009 que la loi est vot?e, aucun Burkinab? de l’?tranger n’a vot? et ?a n’a pos? aucun probl?me. Pourquoi donc ?a devient une urgence maintenant ? Pareil pour les candidatures ind?pendantes, qui pire, ne sont m?me pas inscrit dans la loi. Alors, svp, soyez coh?rent avec vous-m?me.
    Parlant des salaires, tout le monde veut avoir une augmentation, de 200% m?me. Mais, lorsqu’on vous dit que des caisses ont ?t? vid?es, que l’Etat a une dette int?rieure ? rembourser, et que le gouvernement n’est l? que pour quelques mois, est-ce que vous pensez vraiment que vos souhaits vont ?tre r?alis?s ? Peut-?tre qu’il y a des donn?es que vous avez et que je n’ai pas (partagez-les donc svp), je vous demande seulement d’?tre objectif et de dire les choses vraies au lieu de donner l’impression que vous parlez juste pour que l’on vous remarque.

  6. On a d’autres pr?occupations nous que de nous soucier des gens dont certains ne savent m?me pas o? se trouve leur village d’origine au Faso (l’op?ration bahiri suite ? la crise ivoirienne nous a en convaincus). Quand en aura une situation stable au pays, nous pourrons penser ? vous. Vous n’allez pas nous imposer vos gourous et vous la couler douce ailleur pendant que nous allons continuer le calvaire ici.

  7. Bien dit.il faut regler cette question. Ils doivent voter pian

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page