Délestages au Burkina : La JED attend les états généraux de l’énergie

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La question de l’énergie est des plus préoccupantes au Burkina Faso. Et pour y remédier, l’association des Journalistes et Communicateurs pour les Energies  et le Développement Durable (JED) a invité la presse pour donner sa lecture de la situation. C’était  lors d’une conférence de presse qu’elle a animé ce mercredi 29 avril 2015.

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Une implication des autorités

L’association JED est convaincue que pour trouver une solution durable au problème énergétique du pays, l’implication des premiers responsables est plus que nécessaire. De l’avis de Grégoire Bazié, président de la JED, il est attendu « des engagements forts de la part des gouvernants qui doivent être en mesure d’imaginer et de tracer les voies et moyens menant à cette indépendance énergétique ».

C’est dans ce sens que le président de l’Association s’est interrogé sur la question des états généraux de l’énergie qui se font toujours attendre.

« L’idée des états généraux de l’énergie ne devrait pas être abandonnée, indique Grégoire Bazié. Le ministre Bâ avait annoncé ces états généraux pour le premier trimestre de 2015. Nous allons bientôt entrer dans le cinquième mois et l’on n’en parle pratiquement plus.

Or, ces états généraux pouvaient aussi être une occasion d’actualiser la stratégie nationale en matière d’énergie, d’intégrer les nouvelles aspirations des populations et d’asseoir quelque chose de plus ou moins consensuel pour l’avenir ».

Conscient également que le but de la Transition c’est « l’organisation des élections libres, ouvertes et transparentes »,  Grégoire Bazié reste toutefois convaincu que ce n’est nullement « alourdir la tâche de la transition » que de cristalliser les efforts à sur le problème de l’énergie.  Au contraire, cela permettrait d’éviter, par exemple, une « panne généralisée » au soir du double scrutin,  à son avis.

« Le slogan ‘’Plus rien ne sera comme avant’’ doit être aussi valable dans le secteur de l’énergie », déclare le président de la JED.

Chacun doit faire sa part

L’association estime cependant que la question de l’énergie ne doit « pas être la seule affaire des gouvernants et des opérateurs ». Elle nécessite « l’engagement de tous car l’électricité profite à tout le monde ». Pour  sa part, la JED compte s’impliquer, notamment, par des actions de plaidoyers.

Elle appelle par ailleurs les journalistes et les communicateurs à jouer leur partition auprès de tous les acteurs.

« Nous pensons aux politiques, en particulier les présidentiables de l’élection présidentielle du 11 octobre 2015, détaille Grégoire Bazié. Pour eux, c’est plus qu’un devoir d’intégrer cette question de l’énergie dans leurs programmes de société ». Parce que la JED, selon les termes de son premier responsable, est convaincue qu’il « n’est plus possible aujourd’hui de parler de développement, encore moins de développement durable, sans intégrer la préoccupation énergétique ».

Oui Koueta (stagiaire)

Burkina24

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Oui Koueta

'The vitality of a country can also be measured through that of its journalists'

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