Des médias français comparent Alexis Tsipras à Thomas Sankara

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Le mercredi 08 juillet dernier, devant le parlement européen, Alexis Tsipras, le Premier Ministre  grec dans son discours, tout en acceptant l’engagement de réformes structurelles a toutefois appelé  avant tout, à la renégociation de la dette de son pays.

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Selon notre source, lepoint.fr, ce n’est pas la première fois qu’un chef d’Etat conteste ouvertement la légitimité du fardeau pesant sur sa nation, allant jusqu’à citer Thomas Sankara qui expliquait « dans un discours devenu célèbre que son pays ne rembourserait pas ses créanciers».

« Dans les années 80, une partie des pays du tiers monde est confrontée à une « crise de la dette. » Pour la résoudre, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale imposent aux gouvernements des plans de rigueur incompatibles avec toute politique sociale. Une situation contre laquelle Sankara s’éleve » a indiqué lepoint.fr.

Ce discours date de juillet 1987, lors l’assemblée de la 25ème Conférence au sommet des membres de l’Organisation de l’unité africaine à Addis-Abeba. Le président du Faso affirme, dans un long argumentaire, que «la dette ne peut pas être remboursée parce que si nous ne payons pas, nos bailleurs de fond ne mourront pas. Soyons-en sûrs. Par contre, si nous payons, c’est nous qui allons mourir. Soyons en sûrs également.» Sérieux et grave, Sankara sait aussi se mettre l’assemblée dans la poche par plusieurs blagues sur les bailleurs de fonds, «un terme que l’on emploie chaque jour comme s’il y avait des hommes dont le bâillement suffisait à créer le développement chez les autres».
Trois mois après ce discours, le président du Faso est assassiné. Un événement que Sankara envisage à demi-mot ce jour là et appelle à un mouvement collectif, «pour éviter que nous allions individuellement nous faire assassiner (…) Si le Burkina Faso tout seul refuse de payer la dette, je ne serai pas la à la prochaine conférence.»

Notre source explique par la suite que « Son successeur, Blaise Compaoré ne continuera pas le combat. En 2013 la dette du pays était de 2,56 milliards de dollars. »
« Alexis Tsipras avait-il en tête la diatribe de Sankara en s’expliquant devant les parlementaires européens ? Bien possible… »  
a conclu le média français par une interrogation.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : Lepoint.fr

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30 commentaires

  1. NOTRE V?RITABLE PROBL?ME C’EST QU’ON N?GLIGE NOS MARTYRES. THOM SANK, NORBERT ZONGO ET AUTRE SONT PROPH?TE POLITIQUE QUI ONT PR?DIT LES R?ALIT?S DE NOS JOURS

  2. La Patrie ou la Mort nous Vaincrons. Blaise n’a pa tu? slmt le Cpitaine THOMAS SANKARA il a tu? tt le BF. Mais je crois qu’aujourd’hui sa conscience ne passera un instant sans revoir ce dernier. Q voulez vs si ns mm du mm sang se tue? Ces m?chants qui ne veulent rien q gouverner le monde ne vs feront jamais d cadeau. Nos dirigents vautours qi ne peuvent s’empasser d ces derniers ne font q ns tu? chaq jr. si ns sommes riche et mm tr?s riche q ces vampires ont besoin d ns… Dc ns pouvons ns en passer d’eux… Vive la revolution africaine! Le capitaine Sankara, Patric Lomoumba, Gu?vara j’en passe.

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