Attaque de Yimdi : 7 soldats recherchés, 11 personnes arrêtées

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L’état-major général des armées a animé un point de presse ce 23 janvier 2016 sur l’attaque du dépôt d’armement de Yimdi, perpétrée le 22 janvier 2016 aux environs de 4h du matin. Il ressort que onze personnes, toutes de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), sauf un civil, ont été à ce jour arrêtées. Des armes ont également été emportées,  mais ce sont « quelques fusils », affirme le Commandant Mahamadi Bonkoungou, chef du bureau du centre des opérations inter-armées,  qui donne aussi des détails sur les possibles mobiles des assaillants. 

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Dès l’attaque du dépôt de Yimdi, révèle le Commandant Mahamadi Bonkoungou, entouré du chef du Centre des opérations inter-armées le Colonel Gaoussou Coulibaly et directeur de la communication des forces armées nationales, colonel William Yaméogo, les forces de défense et de sécurité ont mené des opérations de ratissage, qui ont permis à ce jour d’interpeller onze personnes, qui sont actuellement soumis à un interrogatoire à la gendarmerie. Parmi les onze personnes, dont la majorité sont de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), il y a un religieux.

Armes emportées

Qui sont les éléments de l’ex-RSP ? Etaient-ils en poste ou faisaient-ils partie de ceux qui avaient déserté ? Les deux, répondent les animateurs du point de presse, qui précisent que certains étaient affectés dans les garnisons de Fada et de Bobo-Dioulasso.

Les militaires ont indiqué que les assaillants ont pu s’enfuir avec des armes. Il s’agit de « quelques fusils » indique le Commandant Bonkoungou Mahamadi, mais n’ont pas pu partir avec des munitions car les armes et les munitions ne sont pas entreposées au même endroit. Cependant, quelques roquettes ont été emportées.  Mais « certains ont été retrouvés« , ajoute-t-il.

Mobile

La liste des personnes recherchées
La liste des personnes recherchées

Quant au mobile de cette attaque, les enquêteurs, en attendant la suite des enquêtes, privilégient « l’attaque d’infrastructures militaires », précisément la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA)  « où se trouvent certains de leurs responsables qu’ils prétendraient pouvoir libérer ».

Concernant la réactivité des éléments de garde, le Commandant Bonkoungou a tenu à assurer qu’ils ont eu la réaction « appropriée » face à la situation. « Ils ont eu la posture qu’il fallait« , dit-il.

Pour le reste, les animateurs du point de presse indiquent que des assaillants sont toujours en cavale, les opérations sont toujours en cours et appellent les populations à aider à les identifier. Sept personnes ont été identifiées et localisées à Léo, Ipelcé, Saponé et Komsilga (voir photo ci-dessus). « Ils sont en petits groupes de deux ou trois personnes et à motos. Empêchons-les de fuir« , ajoute un communiqué de la direction de la communication des Forces armées nationales.

A noter que l’attaque a fait un blessé dans les rangs des éléments de sécurité, selon l’armée.

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