Criminalité transfrontalière : Bientôt « une base de données centrale informatisée au Burkina»

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Le criminel ou le trafiquant s’organise au même titre que les forces de police et de gendarmerie avant d’exécuter son plan. Et pour avoir une longueur d’avance sur eux, Interpol soutenue par l’Union européenne est allée présenter au Premier ministre Paul Kaba Thiéba son projet de  création d’une base de données centralisées des 15 Etats de la CEDEAO devant permettre d’échanger instantanément l’information policière avec le reste du monde et annihiler les plans des contrevenants à la loi qui ne connaissent pas de frontières dans leurs activités.

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Centraliser et partager l’information sur les criminels

C’est accompagné de Guido Carrara, premier conseiller, chef de section politique, que Pierre Reuland, représentant spécial d’Interpol auprès de l’UE est allé présenter le nouveau projet qui consiste en la  « centralisation et à la mise à disposition de l’information criminelle et policière au Burkina Faso et au-delà dans la région d’Afrique de l’Ouest ».

Financé par l’Union européenne, le projet consistera selon Pierre Reuland « à rassembler l’information policière de toutes les forces de police et de gendarmerie au sein d’un pays et de les rassembler dans une base de données centrale informatisée ici au Burkina Faso ».

A terme, ajoute-t-il, il sera créé une base de données réunissant les informations policières des 15 Etats de l’Afrique de l’Ouest à échanger et rendre « compatible » avec le système d’Interpol afin de pouvoir échanger « instantanément » avec le reste du monde.

La Premier ministre pose avec le chef de la section politique de l'UE et Pierre Reuland, représentant spécial d'Interpol auprès de l'UE. © DCPM Premier ministère.
La Premier ministre pose avec le chef de la section politique de l’UE et Pierre Reuland, représentant spécial d’Interpol auprès de l’UE. © DCPM Premier ministère.

Prendre de l’avance sur « le criminel qui s’organise aussi »

Pour Pierre Reuland, le commandement aura une avance sur les criminels de tout genre, sur tous les plans. « La hiérarchie, dit-il, aura une vue d’ensemble sur tous  les phénomènes criminels dans le pays sur tous les suspects existants, toutes les armes volées, les passeports, les véhicules, les outils utilisés dans le cadre de la criminalité et pourra mieux organiser sa réponse à toutes ces formes de criminalité ».

Et pas seulement. Selon lui, la base de données permettra aux enquêteurs des services judiciaires d’avoir une vue d’ensemble « instantanée » grâce à toutes les données existantes dans les différents corps de police. « Finalement, note Pierre Reuland,  un policer de base (aéroport, frontières) saura si la personne qui se trouve en face de lui est recherchée par un service de police au Burkina Faso ou dans un des autres 15 pays de l’Afrique de l’Ouest ».

Après les attaques terroristes de janvier 2016, rappelle Pierre Reuland, ce projet est une réponse « supplémentaire » pour rendre les services de police au Burkina Faso « plus efficaces » car dit-il, « le système qui sera mis à disposition comprend les informations des vols simples comme des trafiquants de stupéfiants ».

Oui Koueta

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