Niger : Libération de prisonniers politiques

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Détenues depuis décembre 2015 pour leurs rôles dans le présumé putsch manqué contre le président nigérien Mahamadou Issoufou, une dizaine de personnes,  dont deux proches de l’opposant Hama Amadou, ont recouvré la liberté ce vendredi 24 Mars 2017.

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Les personnes remises en liberté sont des civils dans leur totalité et on y compte entre autres des proches de l’opposant nigérien Hama Amadou, en l’occurrence Oumarou Dogari, l’ex-maire de Niamey et Issoufou Issaka, ex-ministre de l’hydrolique.

« Il n’y avait pas de charges suffisantes » qui « puissent permettre (…) de continuer à les garder en prison », justifie un de leurs avocats.

Les faits remontent au mois de décembre 2015, tout précisément le 17 de ce mois, où Mahamadou Issoufou, le président nigérien qui briguait un second mandat, avait affirmé qu’une tentative de coup d’Etat avait été déjouée. L’arrestation de douze militaires, trois douaniers et une dizaine de civils s’en est suivie.

« Parmi les militaires arrêtés figuraient le général Souleymane Salou, ancien chef d’état-major, le colonel Idi Abdou Dan Haoua, commandant de la base aérienne de Niamey, et le commandant Naré Maidoka, chef du 1er Bataillon d’Artillerie de Tillabéri. Issoufou Oumarou, le commandant d’une force spéciale de lutte antiterroriste logée à la présidence, et le capitaine Amadou Chékaraou, autre responsable d’une unité d’élite antiterroriste basée au nord de la capitale, avaient aussi été écroués », rappelle BBC Afrique.

Au plus fort de ces évènements, Hama Amadou, incarcéré dans la prison de Filingué, au nord de la capitale, pour son implication présumée dans un trafic de bébés, avait été auditionné par les enquêteurs.

Selon les autorités, les putschistes présumés étaient « suivis depuis près d’un mois » et le coup de force a été « évité grâce à la loyauté » de certains militaires.

L’opposition nigérienne restent dubitative sur ce prétendu putsch manqué et se dit toujours dans l’attente de preuves solides de l’existence de ce putsch qui aurait été avorté.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

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