FILO : Ce baobab des amoureux du livre

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Rapprocher le livre de la population, c’est l’objectif que s’est fixé le comté d’organisation de la 14e édition de la Foire Internationale du Livre de Ouagadougou (FILO) qui s’est tenue du 23 au 26 novembre 2017.

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C’est aussi dans cet élan que cette édition s’est voulue populaire en s’exportant  sur la grande place de la nation au cœur de la ville de Ouagadougou.

Un objectif atteint avec un taux de participation très satisfaisant, s’est réjoui, le président du comité d’organisation, Jean Paul Koudougou.

 « L’adhésion des exposants a été remarquable et ils ont trouvé que le cadre était accessible et ouvert. Pour ce qui concerne les forains, on a été surpris par la fréquentation », explique-t-il.

Outre le caractère populaire qu’a voulu le comité d’organisation de la foire, cette édition avait une autre mission, celle d’inciter la lecture dans le cadre familial afin de cultiver le goût du livre chez l’enfant, nécessaire pour sa formation d’homme de demain.

« C’est un appel, un engagement à une réflexion  sur la place que doit occuper le livre au sein de la famille. La famille constitue la première et la plus importante école de la vie », dit Issouf Sawadogo,  ministre de la culture.

La batterie d’activités au programme prônait aussi la culture de la lecture, de l’apprentissage de l’écriture du livre aux plus jeunes.

Par ailleurs, durant quatre jours, la tribune de la FILO a servi de cadre de rencontre, d’échange,  de partage d’expérience pour les acteurs du livre. La Guinée Conakry apporte une innovation pour booster la lecture. Sa borne électronique de distributeur d’histoires aura le plus attiré de visiteurs, surtout les jeunes.

Près de 50 exposants venus de 8 pays de la sous-région, de la France et l’Egypte, le pays invité d’honneur s’y retrouvaient. Ce dernier par la voix de son ambassadeur au Burkina a, à l’occasion de la cérémonie de clôture, remercié les visiteurs qui ont pris d’assaut le stand égyptien pour leur présenter ses condoléances suite aux attentats survenus en Egypte.

Une pluralité d’oeuvres de domaines différents, scientifiques, littéraires, religieux était donnée à voir.

Ce qui fait dire au ministre de la culture, que la FILO se dresse comme un solide baoabab à l’ombre duquel viennent se ressourcer tous les amoureux du livre et de la lecture.

Côté récompenses, le prix du meilleur éditeur  revient à Harmatan Burkina et du meilleur imprimeur à Imprim Color.

 Le grand prix de la Filo d’une valeur d’un million et demi et un trophée, qui portait sur le conte n’a pu être décerné, pour manque de qualité suffisante des œuvres de ce genre.

Un clin d’œil a été fait à la littérature burkinabè  avec la présentation d’une revue spéciale « La littérature burkinabè en transition » publiée sous la direction de Jean Ouédraogo chez Présence Africaine.

Revelyn SOME

Burkina24

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