Défense au Burkina : Le point avant la loi de programmation militaire

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En attendant les effets escomptés de la loi de programmation militaire votée le 14 décembre 2017, ministres de la sécurité, de la défense et de l’administration territoriale ont abordé l’exercice de dialogue défense-sécurité  avec les partenaires du Burkina ce lundi 26 février 2018.

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Leurs pays apportent leur appui au Programme d’appui au renforcement de la sécurité intérieure du Burkina (PARSIB), au projet Identification rapprochement analyse de police (IRAPOL) ou à l’opérationnalisation du G5 Sahel dont le Burkina Faso est un membre. Diplomates, attachés militaires auprès des représentations diplomatiques,  ils étaient tous présents ce 25 février au ministère de la défense pour la revue annuelle du cadre sectoriel de dialogue sécurité-défense.

Réunis au sein de l’UE (PARSIB, IRAPOL), ou agissant unilatéralement comme les Etats-Unis avec le G5 Sahel, le Danemark avec l’amélioration de l’accès à la justice locale, la protection des droits humains et la stabilité, leurs apports ont contribué à la mobilité des forces de sécurité ou à faire évoluer le taux du maillage du territoire d’un peu plus d’un point en 2017.

Il est passé de 60% en 2016 à 61,14% en 2017. L’évolution du taux prend en compte le nombre de nouveaux services de police et de gendarmerie ouverts. « On a fait beaucoup de constructions mais le taux de maillage n’a pas beaucoup progressé. On a reconstruit sur les mêmes lieux », a précisé Débié Bado, directeur des études et des statistiques sectorielles au ministère de la sécurité.

Le ratio agent de sécurité/population a lui aussi sensiblement évolué. Il est passé d’un agent de sécurité pour 800 personnes en 2016 à un agent pour 758 à la date du 31 décembre 2017.   « Nous avançons même si c’est à petits pas », commente Clément Sawadogo, ministre de la sécurité. Les taux d’exécution au ministère de la sécurité sont estimés à 63% (exécution physique) et à 59% (exécution financière).

« Sur un secteur aussi sensible, de souveraineté comme celui-là, relativise le chef de département, c’est déjà beaucoup ». L’arbre ne devant pas cacher la forêt, Clément Sawadogo, qui annonce l’exécution de « beaucoup » de projets pour 2018, concède que les défis invitent à faire, à innover, à créer davantage de solutions pour apporter une réponse à la hauteur de la sécurisation des populations et de leurs biens.

La hiérarchie militaire lors de la rencontre avec les partenaires du Burkina ce 25 février

Pour l’armée, la loi de programmation militaire votée le 14 décembre 2017 est « un texte important » dans le renforcement des capacités des forces armées nationales. « Avec l’adoption de cette loi, il est certain que le ministère de la défense va bénéficier d’un certain nombre de moyens pour mettre en œuvre un certain nombre de programmes en termes d’équipements,  de formation et d’organisation géographique », s’enthousiasme le Colonel-major Beremwoudougou Noufou, directeur des études et des statistiques sectorielles au ministère de la défense.  

Dans le cadre de la loi de programmation, il est prévu la création d’unités nouvelles au sein des Forces armées nationales. « Avec le financement de ce plan stratégique, se projette-t-il,  il va de soi que les unités sur le terrain seront plus équipées, plus formées et a priori les résultats devraient en principe suivre.»

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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