Economie, sécurité : La NAFA dénonce « l’incompétence » du MPP

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La Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) n’a pas été tendre avec le parti au pouvoir ce 26 septembre 2018. 

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A l’occasion d’une conférence de presse ce 26 septembre 2018, la NAFA, parti d’opposition, a dressé un tableau sombre de la gouvernance du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Mamoudou Dicko, le Président de la formation politique,  dans sa déclaration liminaire, a  dénoncé « l’incompétence » du régime actuel à gouverner le Burkina. Une situation qu’il juge d’ailleurs pas étonnante, se basant sur le parcours de ceux qui sont au gouvernail du pays. 

« Après les évènements d’octobre 2014, les Burkinabè ont vite fait de comprendre que ceux qui nous gouvernent aujourd’hui étaient en réalité responsables des tares du régime de Blaise Compaoré. Initiateurs du projet de révision de l’article 37, ces personnes autrefois à la tête des institutions de l’Etat et maîtres à penser politique, ont gangrené le système par leurs actions et, une fois pourri, ils sont allés se réfugier sous l’ombre du CFOP  sous le prétexte d’un extraordinaire mea-culpa », a rappelé celui dont le parti politique a été initié par Djibrill Bassolé, par ailleurs ancien ministre des affaires étrangères de Blaise Compaoré. 

Appel à participer à la marche du 29  septembre

Economie en berne, chômage des jeunes, réconciliation nationale mise à mal, les notes distribuées par Mamadou Dicko n’ont pas été positives. Et malgré tous ces indicateurs peints en noir, la NAFA croit savoir que les dirigeants du MPP ne pensent qu’à 2020. « Au mépris de la souffrance des populations, ce qui les préoccupe le plus, est de se faire réélire en 2020. On apprend d’ailleurs que leur budget de l’éventuelle campagne 2020 serait déjà bouclé », affirme le secrétaire exécutif du parti. 

Ouvrant une fenêtre sur Djibrill Bassolé, qu’il considère comme « un prisonnier politique du MPP », Mamadou Dicko n’a pas donné une bonne image du procès qui s’est ouvert pour faire les comptes du putsch de septembre 2015 et dans lequel le candidat de la NAFA à la présidentielle de 2015 est poursuivi. « Le procès du putsch, censé faire éclater la vérité, est devenu une tribune où apparemment il y a vice de procédures et de possibles faux et usage de faux », a-t-il tranché.

Autant de raisons qui poussent le parti à appeler ses militants à prendre part à la marche de protestation qu’organise l’opposition politique le 29 septembre 2018 à Ouagadougou. 

Burkina24

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Rédaction B24

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