Burkina : Le Syndicat Burkinabè des Magistrats face à l’indépendance de la justice

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En prélude à la rentrée judiciaire, le syndicat Burkinabè des magistrats (SBM) a organisé leur 17e assemblée générale ce samedi 29 septembre 2018 à Ouagadougou. Une rencontre qui consistera à renouveler le conseil syndical en fin de mandat et des perspectives pour les défis à venir.

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« La justice burkinabè réussira-t-elle son indépendance » ? c’est sous ce thème que s’est tenue la 17eme assemblée générale du Syndicat Burkinabè des Magistrats (SBM) ce samedi 29 septembre 2018 à Ouagadougou. Pour le SBM, pour l’indépendance de la justice, il faut indispensablement se pencher sur certains facteurs internes et externes.

« Lesdits facteurs me paraissent, en tenant compte notamment de l’actualité, pouvoir être catégorisés en facteurs internes et en facteurs externes », a fait savoir le Secrétaire Général du syndicat Burkinabè des magistrats, Moriba Traoré. Sur la situation de la magistrature au Burkina Faso, le SBM a égrainé des critiques.

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Il s’agit, entre autres, du statut de la magistrature, le choix du premier responsable de la justice, une absence de communication adéquate, les difficultés récurrentes pour rendre disponibles les décrets concernant le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature ou les affectations des magistrats.

Egalement, l’absence de diligences pour donner suite aux résultats des travaux de comités pluridisciplinaires pour la création d’un Centre de formation judiciaire, la Communication institutionnelle de la justice, et enfin, la sécurisation des palais et des enceintes pénitentiaires.

Moriba Traoré, le Secrétaire Général du syndicat Burkinabè des magistrats,
Moriba Traoré, le Secrétaire Général du syndicat Burkinabè des magistrats

« Cette année, le décret portant renouvellement des membres du Conseil supérieur de la magistrature reste toujours attendu depuis le mois de juin », a précisé Moriba Traoré. Le SBM  recommande au ministre de la justice d’éviter des situations qui donnent le sentiment « qu’on veut bloquer la justice ou lui créer inutilement des difficultés ».

Par ailleurs, le SBM est revenu sur l’ouverture du concours de la magistrature qui a été organisé en méconnaissance des exigences légales. Ainsi, c’est suite à une interpellation du syndicat que ledit concours a été finalement conduit à la suspension.

Le syndicat a estimé que la rentrée judiciaire est devenue une rentrée des hautes juridictions, les autres n’étant appelés que pour venir embellir la salle le jour de ladite rentrée. Le SBM ne compte donc pas y participer.

Jules César KABORE

Burkina 24

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