Burkina : L’avenir de la filière coton en discussion à Ouagadougou
Le coton est le premier produit agricole en exportation au Burkina Faso. C’est une filière qui fait travailler des millions de Burkinabè et apporte beaucoup à l’économie nationale. Cependant, dans les deux dernières campagnes, le secteur a rencontré des difficultés. C’est en vue de remédier à cela que le ministère en charge du commerce et de l’industrie organise un atelier national sur la relance durable de la production cotonnière du Burkina Faso du 11 au 13 mars 2019 à Ouagadougou avec les différents acteurs.
« L’or blanc » est la première culture de rente au Burkina Faso. Le secteur coton revêt une importance économique et sociale majeure. Ce sont environ quatre millions de personnes qui tirent leurs revenus des activités cotonnières et plusieurs autres secteurs économiques situés en amont et en aval en dépendent.
Le coton contribue à plus de 4% au PIB national et à plus de 28% au PIB agricole du Burkina Faso. Cependant, le secteur coton burkinabè qui a connu un succès tant dans son organisation que dans ses performances agronomiques depuis plus d’une décennie et cité comme exemple partout dans le monde, traverse des difficultés ces deux dernières campagnes.
La baisse des rendements et de la production peuvent se justifier, entre autres, par le changement climatique, un boycott de la production dans certaines zones et la qualité des intrants. Comme conséquence, un surendettement, une désaffection et le découragement des producteurs, une baisse des recettes d’exportation et une perte du leadership en Afrique.
En vue de remédier à cela, le ministère en charge du commerce et de l’industrie à travers le secrétariat permanent de la filière coton libéralisée organise avec l’ensemble des acteurs un « Atelier national sur la relance durable de la production cotonnière du Burkina Faso » du 11 au 13 mars 2019 à Ouagadougou.
Le ministre en charge du commerce et de l’industrie, Harouna Kaboré, a indiqué que l’objectif est de rechercher les contraintes qui affectent la productivité des exploitations cotonnières et de trouver des solutions adéquates pour la relance. Par ailleurs, il a laissé entendre que c’est dans le but d’attaquer la présente campagne avec des « des choses suffisamment claires sans polémique ».
Durant trois jours, les différents acteurs (450 participants) se pencheront sur le diagnostic de la situation des contre-performances, proposer des actions et mesures à mettre en œuvre pour une véritable relance de la production cotonnière au Burkina Faso.
Jules César KABORE
Burkina 24
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