Dialogue sectoriel éducation et formation: Le bilan à mi-parcours

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Les acteurs du Cadre Sectoriel de Dialogue Education et Formation (CSD-EF) du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) se sont réunis ce vendredi 26 juillet 2019 à Ouagadougou pour l’examen du rapport de performance du premier semestre afin de se donner d’autres orientations pour l’atteinte des objectifs.

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44, 95% comme taux global d’exécution pour le cadre de dialogue éducation et formation de janvier à juin 2019. Une performance à mi-année appréciable comparativement à celui de l’année dernière, qui était de 25% à la même période. Un taux meilleur mais pas satisfaisant pour Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

Certains secteurs sont à la traîne, notamment concernant les reformes stratégiques et les investissements structurants qui affichent un taux de réalisation physique de 23,44% et un taux de réalisation financier de 9%.

Toutefois ces faibles taux sont relatifs à plusieurs facteurs que sont l’insuffisance  des ressources financières, la crise sociale avec son lot de revendication salariale, les mouvements d’humeur qui paralysent l’administration mais aussi la régulation budgétaire.

« Chaque fois qu’il y a des réalités à prendre en compte dans le parcours, on est obligé des faire des arbitrages et la régulation budgétaire a un impact négatif sur la réalisation des objectifs. Tout ceci conjugué fait que le taux de performance n’est pas ce que nous attendons », dit le ministre qui garde néanmoins l’espoir que si la tendance se poursuit au regard des solutions qui ont été préconisées, la plupart des produits attendus seront livrés au second semestre.

« Malgré tout, nous sommes résilients, il y a des efforts qui sont faits et nous continuons. Par exemple, cite-t-il, au niveau du secteur de l’éducation, nous allons en principe livrer 675 salles de classes pour éliminer les paillotes. Nous allons aussi livrer des lycées scientifiques, des collèges et des CEG. Il y a des établissements d’enseignement technique qui sont déjà prêts. Au niveau de l’enseignement supérieur des efforts sont faits au niveau de la jeunesse aussi ».

 A noter que le cadre de dialogue Education et Formation regroupe trois ministères, notamment celui de l’éducation et de l’alphabétisation et la promotion des langues nationales,  de l’enseignement supérieur et de la recherche et de la jeunesse. Avec les partenaires techniques et financiers, la société civile active dans le secteur, les partenaires sociaux, ils doivent se retrouver régulièrement pour dialoguer autour de ce cadre, évaluer leurs activités et pouvoir donner des orientations pour améliorer le taux de performance chaque année.

Et Satnislas Ouaro de conclure que malgré les difficultés, « nous travaillons à améliorer le taux de performance de façon à atteindre les objectifs de développement durable d’ici 2030 ».

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