Burkina : Le consortium « Djam » constitué de Oxfam de VSF-Belgique, Christian Aid, A2N, ATAD, UFC-Dori et ODE examine les risques de vulnérabilité des populations dans le Centre-Nord

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Oxfam, dans le cadre du projet « Djam », financé par le Fond Fudiciaire de l’Union Européenne et constitué de VSF, A2N, Christian Aid, Oxfam et des partenaires opérationnels ATAD, UFC-Dori et ODE procède à l’évaluation des risques de vulnérabilité des populations dans le Centre Nord et dans le Sahel. Le projet vise la revalorisation de l’économie pastorale dans les régions du Sahel et du Centre Nord par la promotion de la coexistence pacifique : Projet DJAM (qui signifie « Paix » en fulfulde).

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Le projet DJAM a pour objectif global de « contribuer à prévenir et lutter contre l’extrémisme violent par la promotion et le renforcement de la cohésion sociale dans le Sahel et le Centre Nord au Burkina Faso et ce, à travers la promotion du dialogue et la valorisation de l’économie pastorale ».

DJAM s’inscrit dans une perspective de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme au sein des communautés pastorales. Son objectif spécifique est de « revaloriser dans les zones sensibles les activités liées au pastoralisme de la zone d’intervention dans un environnement de paix et de dialogue intercommunautaire ». Il intervient dans treize (13) communes critiques du Sahel et du Centre-Nord traversées par des parcours de transhumance débouchant sur le Niger. il est financé par le Fonds Fudiciaire de l’Union Européenne et mis en œuvre par un consortium d’ONG constitué de Oxfam (chargé de la mise en œuvre de l’analyse des risques et de vulnérabilité), de VSF (le Lead) de Christian Aid, de A2N, ATAD, A2N et ODE. 800 000 bénéficiaires sont ciblés par le projet. 

L’analyse des risques et de la vulnérabilité conduite par Oxfam dans le cadre de ce projet, est un exercice très participatif visant l’élaboration de la cartographie d’ensemble des risques (problèmes/difficultés) et de leurs effets sur l’ensemble des groupes sociaux au sein des différentes communautés dans la zone d’intervention du projet. Dans un contexte de changement climatique et d’incertitude, cet exercice est primordial pour faciliter la résilience des communautés : Connaitre l’ensemble des risques auxquels on est exposé afin d’entrevoir des actions pour faire face lorsque le risque surviendra.

Pour Alice Armelle Zongo, Experte en VRA (Vulnerability Risk Assesment) à Oxfam, l’objectif de cet exercice est de contribuer à peaufiner des projets qui répondent au mieux aux aspirations des communautés rurales (bénéficiaires) : « Nous voulons mettre sur pied, des projets taillés sur mesure », a-t-elle souligné.

Du côté des premiers responsables de la province du Namentaga, ce sont des motifs de satisfaction qu’ils partagent avec l’ONG. Pour le secrétaire général de la province Roland Diendere, ce projet qui à terme doit permettre le renforcement du pouvoir d’achat des populations, est « très salutaire ». Parmi les autres objectifs du projet, il y’a le développement du leadership local et la cohabitation pacifique. Et au vu des échanges et des travaux, les participants ont partagé le sentiment du secrétaire général de la province.

La bonne méthode trouvée par le consortium « DJAM »

« Nous sommes très contents d’avoir bénéficié de cet atelier. Nous pensons qu’il va impacter positivement notre quotidien. Et ce, à travers les risques que nous avons pu identifier nous-même. Cela nous permettra de mieux nous organiser pour faire face aux risques (problèmes) lorsqu’ils surviendront… », a indiqué Moussa Sawadogo, un participant.  Les participants dans leur entièreté ont jugé l’approche « très bonne » à l’issue des travaux qui ont duré trois jours.

Pour revenir sur l’approche utilisée par Oxfam, membre du consortium DJAM, il convient de noter qu’elle a consisté en des séances interactives. C’est en petits groupes que les participants ont mené des activités de diagnostic des risques, de leur analyse et des actions à entreprendre pour faire face lorsque le choc (risque) surviendra. Une manière qui a permis aux participants de comprendre que les problèmes se résolvent au niveau local d’abord. « Nous avons aussi compris qu’il faut anticiper certaines situations pour qu’elles ne dégénèrent pas », a soulevé Zisaya Seogo, une autre participante.

Les participants sont repartis chez eux enrichis avec une idée assez claire des risques auxquels ils sont exposés, du niveau d’exposition des différents groupes sociaux au sein de leurs communautés respectives et surtout des solutions qu’ils ont eux-mêmes dégagées pour minimiser l’impact du choc lorsqu’il surviendra.

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