Burkina : « Aujourd’hui, s’assurer n’est plus un luxe mais une nécessité » (Denis Ouédraogo)

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L’Association Professionnelle des Sociétés d’Assurance du Burkina Faso a tenu sa sixième conférence annuelle ce jeudi 28 novembre 2019. Il s’est agi pour l’APSAB de décortiquer la santé des sociétés d’assurance au Burkina Faso.

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Sixième du genre, la conférence de presse annuelle de  l’APSAB s’est tenue à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre avec les hommes de média est de rendre publiques les activités desdites sociétés. Aussi, l’association veut profiter inviter la population à s’assurer. « Aujourd’hui, s’assurer n’est plus un luxe mais une nécessité », a déclaré le président de l’APSAB, Denis Ouédraogo.

Sur la situation du marché des assurances, les choses sont plutôt bonnes de l’avis du président de l’APSAB. En dépit des difficultés, le milieu se porte bien. « Nous avons encore des marges de progression à faire mais tout porte à croire que malgré le contexte sécuritaire, nous arrivons quand même à tirer notre épingle du jeu », a-t-il indiqué.

Le désir de l’association est de faire de l’assurance, une préoccupation des Burkinabè. Et ce, en se basant sur un taux de pénétration « très faible ». En termes de chiffres, plus de 40% des automobilistes ne sont pas assurés au Burkina Faso, selon l’APSAB. Un chiffre « très élevé » compte tenu  du caractère obligatoire de l’assurance pour les automobilistes.

« Les bons assurés » ont des avantages

Sur les lenteurs au niveau des sociétés lorsqu’un sinistre survient, une explication a été donnée. « Avant tout, il faut faire une déclaration. Et lorsque c’est fait, le sinistre est déclaré, il faut passer par exemple par une expertise pour définir les dommages. L’assureur n’a pas pour objectif de s’enrichir », a soulevé Denis Ouédraogo.

Un autre aspect abordé lors de cette conférence annuelle est celui des bonus. Selon le président de l’APSAB, il y a des bonus pour récompenser « les bons assurés ». Ainsi, il y a la possibilité d’avoir des réductions ou tout autre avantage si, à l’issue de sa souscription, l’assuré n’enregistre pas de sinistre.

Revenant sur le problème de la pénétration de l’assurance dans les habitudes des Burkinabè, le  président de l’APSAB a indiqué qu’il s’agit de difficultés liées à la sensibilisation. Il entend ainsi impliquer l’association pour faire comprendre aux populations le bien fondé de l’assurance. « Même si tu ne causes pas de sinistre, les cotisations aident à réparer les sinistres des autres. Et à ton tour aussi, ce sera la même chose », a-t-il ajouté.

L’invite lancée est celle de faire de l’assurance plus qu’un simple papier de contrôle de sécurité. Des sociétés d’assurances existent un peu partout dans divers domaines d’activité. Reste à la population de s’en approprier.

Basile SAMA

Burkina 24

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