Promotion du genre : La CENOZO mobilise la participation des femmes journalistes

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Le coordonnateur du Centre de presse Norbert  Zongo (CNPZ)Abdoulaye Diallo a présidé la cérémonie d’ouverture officielle de l’atelier de formation des femmes journalistes le jeudi 16 juillet 2020 à Koudougou. Cette session de renforcement de capacités lance les bases d’une campagne de production journalistique et des actions de plaidoyer sur les problèmes liés à l’exclusion.  

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Le Projet de l’autonomisation des femmes journalistes par le Data journalisme est une initiative de la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation (CENOZO). Selon le coordonnateur du CNPNZ, Abdoulaye Diallo, c’est un projet pilote d’une durée de quatre ans dont l’extension dans les autres pays de l’Afrique de l’Ouest dépendra de l’engagement des participantes.

C’est pourquoi  «non seulement nous allons renforcer vos capacités, mais aussi nous assurerons votre suivi », a dévoilé le directeur des programmes de la CENOZO Arnaud Ouédraogo. Un suivi qui sera matérialisé par la production d’enquêtes sur des sujets liés à l’exclusion avant d’inviter ces mêmes sujets au menu de tables-rondes avec les autorités et autres acteurs de la gouvernance.

D’ailleurs, c’est notamment sur la base de la pertinence de projets d’enquête préalablement soumis à la CENOZO que les 15 participantes ont mérité leur place dans le lot de la  vingtaine de candidates suite à un appel lancé à la date du 1er juin 2020.

Un combat qui en vaut la peine                               

Au deuxième jour de la formation, certaines participantes disent être à la hauteur des défis de l’investigation. « Malgré les difficultés résultant de l’investigation, je compte marcher sur les pas de nos devanciers parce que la promotion de la bonne gouvernance est un combat qui vaut la peine d’être mené », s’engage Farida. M. Olivia Hien.

Pour l’un des formateurs, l’investigation consiste à refuser de voir le monde comme tel. Il requiert un niveau élevé du sens de l’engagement. Toutefois, il est  aussi nécessaire d’observer la prudence car « le bon journaliste, c’est le journaliste vivant », prévient Abdoulaye Tao.

Aminata SANOU

Journaliste de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso

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