10 infos sur un candidat : Tahirou Barry

Tahirou Barry se lance pour la deuxième fois à l’assaut de l’électorat burkinabè. Voici quelques informations sur lui.

1-Date, lieu de naissance  et situation matrimoniale

Tahirou Barry a vu le  jour le 27 juillet 1975 à Gagnoa en Côte d’Ivoire. Il est marié et père de six enfants.

2-Parcours académique

Il est arrivé dans la cité de Bafuji, Gaoua où il  a fait son école  primaire et  obtenu  son certificat d’étude primaire. C’est également dans cette ville qu’il a obtenu son  BEPC  et son BAC. Il est titulaire d’une Maîtrise en droit et d’un DESS en science de la psychologie sociale et du travail, obtenus à l’Université Joseph KI-ZERBO.

3-Parcours professionnel

De juillet 2004 à février 2007, il fut le directeur des ressources humaines de l’université Joseph KI-ZERBO de Ouagadougou après avoir été le directeur du contentieux au ministère de la fonction publique, du travail et de la réinsertion sociale.

De février 2007 à septembre 2010, il fut le chef du personnel de la société SOMITA- SA (une société d’extraction minière).

En octobre 2010 à janvier 2016, il occupe le poste du chef du personnel de la société minière BISSA GOLD.

4-Appartenance politique

Il est le candidat à l’élection présidentielle de novembre 2020 du MCR (Mouvement pour le Changement et la Renaissance) créé en janvier 2019 par l’un des transfuges du Parti pour la Renaissance Nationale (PAREN) Carlos Toé. Tahirou a été investi comme candidat le 26 janvier 2020  à Gaoua, la ville de sa jeunesse.

5-Parcours politique

Alors rédacteur en chef du journal « Le juriste » de la faculté de droit alors qu’il était toujours étudiant, il apprend discrètement à l’ombre de Laurent Bado. Il crée la cellule estudiantine du PAREN en 1999 dont il en reste le secrétaire général. Tahirou Barry intègre après le Bureau exécutif national du parti en octobre 2002 en qualité de secrétaire adjoint chargé des relations extérieures.

Il fut ensuite secrétaire adjoint chargé des questions juridiques et électorales en 2006. Il sera titularisé dans le même poste en 2008 avant d’être élu président du Parti en juillet 2010 au cours d’un congrès extraordinaire. Beaucoup l’ont découvert le 1er juillet 2010 lorsqu’il prêtait serment en qualité de président du PAREN (Parti de la renaissance nationale) avant d’en prendre la tête en 2012.

Il se présente en 2015 aux présidentielles et arrive 3^e. Il rallie la majorité présidentielle de Roch Marc Christian Kaboré, avant d’être nommé ministre de la Culture et du Tourisme du premier gouvernement Paul Kaba Thieba, de 2015 à 2017. Deux ans après, il démissionne évoquant sa « grande déception ».

Depuis, le député, qui a été exclu en juillet 2017 du PAREN,  siège aux côtés du groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) du chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré.

6-Expérience électorale

Sa première expérience n’a pas été mauvaise.  Aux élections présidentielles de novembre 2015, il est classé troisième après le président Roch Marc Christian Kaboré et Zéphirin Diabré, sur quatorze candidats, avec 3 % des voix.

7-Slogan

 « Pour un Burkina uni et plus fort, c’est maintenant ! »

8-Alliance politique

Son parti est signataire de l’accord politique de l’opposition du 18 août 2020. Les partis de l’opposition au nombre de huit (8) s’engagent à soutenir celui d’entre eux qui sera au 2^e tour.

9-Atouts et faiblesses

Sa jeunesse (45 ans) peut être un atout pour le candidat. Cela est du reste constaté sur les réseaux sociaux qu’il a adoptés comme son principal canal d’expression. Son expérience bien que courte de la gestion de la chose publique peut lui être bénéfique. Il propose un projet assez ambitieux de 15 000 milliards pour les 5 ans.

Cependant, le fait d’avoir démissionné  de son poste de ministre l’a un peu jeté aux oubliettes. La relative jeunesse du MCR peut ne pas aussi avoir le même impact sur le terrain que le PAREN.

10 – Projet de société

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