Traduction et interprétation : Une compétition pour promouvoir les acteurs de la langue

publicite

Le grand Prix de la traduction et de l’interprétation « La Dignité 2021 » est une initiative du Cabinet International de Traduction, de Communication d’Etudes, de Formation, de Communication et d’Interprétation (CITEFCI). Il s’agit d’une compétition de traduction et d’interprétation qui vise à valoriser et récompenser les acteurs de la langue. Le lancement officiel de la compétition a eu lieu, ce jeudi 30 septembre 2021 à Ouagadougou.

La suite après cette publicité

Les Organisateurs de la première édition du Grand prix de la traduction et de l’interprétation « la Dignité 2021 » ont initié une rencontre avec la presse pour lever un coin de voile sur la compétition. Selon les explications de Jacob Yacouba Barry, président du comité d’organisation, le concours concerne 10 combinaisons linguistiques qui sont reparties en deux catégories.

Dans la première catégorie ou la catégorie langues nationales il y a 5 combinaisons à savoir : Mooré-Francais-Mooré, Dioula-Français-Dioula, Fulfuldé-Français-Fulfuldé, Gulmanchéma-Français-Goulmanchéma, Lyélé-Français-Lyélé.

Jacob Yacouba Barry, président du comité d’organisation

La deuxième catégorie ou la catégorie des langues étrangères, il y a la catégorie Anglais-Français-Anglais, Allemand-Français-Allemagne, Arabe-Français-Arabe, Chinois-Français-Chinois, Turque-Français-Turque.

Les candidatures seront reçues du 4 octobre au 17 novembre 2021. La phase pratique de la compétition débute à partir du 17 novembre. Il s’agira entre autres de composer, traduire des textes selon la combinaison de langue définie. Le président du comité a indiqué que la compétition a pour public cible entre autres le monde scolaire et universitaire, le monde des médias.

La date du 4 décembre 2021, l’événement connaitra son apothéose au cours de « La grande nuit de la traduction et de l’interprétation ». A l’occasion, les prix seront décernés aux lauréats « soit 3 lauréats par combinaison de langue ». Le président du comité d’organisation a noté que des prix spéciaux seront remis aux personnalités du monde de la culture et singulièrement du monde de la langue lors de cette soirée gastronomique.

Amadé Adama Soro, journaliste, traducteur et promoteur de l’évènement, n’a cessé d’égrener les efforts des acteurs de la traduction et de l’interprétation. Pour lui, il s’agit de monter à quel point le traducteur ou l’interprète est celui qui allie capacité intellectuelle et culture générale.

Amadé Adama Soro, promoteur de la nuit du traducteur et de l’interprétateur

« Parce que la traduction avant tout est un art, avant d’être une science. Quand on parle d’art, il y a des aptitudes naturelles mais également des règles détentrologiques, traductologie qu’il font mettre en branle pour faire de sorte que le rendu soit très bien perçu », a-t-il cité.

A l’écouter toujours, la traduction est un travail essentiel, un échantillon et un vecteur essentiel du rapprochement des peuples et aussi du développement. « Dire que nous ne pouvons pas nous développer à travers notre langue est une thèse qui ne tient pas. Il y a des pays qui sont passés par la traduction pour se développer : le Japon, la Chine, la Turquie, etc. », martèle Amadé Soro.

Le promoteur n’a pas manqué de justifier le choix des langues en compétition. « Dans la catégorie des langues nationales, c’est un choix arbitraire mais aussi ce choix tient compte de la représentativité de ces groupes ethniques au Burkina Faso. Et le choix des langues de la deuxième catégorie, parce qu’elles sont diplomatiquement représentées au Burkina Faso ».

Pour lui, la traduction fait appel à des connaissances liées à la géographie, l’histoire, la politique et à la culture. Aussi, dit-il, « c’est un vecteur de communication interculturelle qui permet aux nations et aux populations de pouvoir discuter du même sujet et de la même thématique grâce au travail de ses soldats inconnus ».

Selon les propos de Jacob Yacouba Barry, dans la vie quotidienne, l’on a recours à la traduction. « Ici l’idée c’est de mettre en exergue le travail des traducteurs et des interprètes et aussi susciter la vocation », a-t-il laissé entendre avant d’ajouter qu’au regard de la nature multilingue des nations, « comme on le dit dans la communication, on ne peut pas ne pas communiquer alors, on ne peut pas ne pas traduire », conclut-il. Les candidatures sont reçues dans les locaux de Savane médias, au CITEFCI, etc.

Akim Ky

Burkina 24

Écouter l’article
❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×