Burkina Faso : « Le ministère de la justice est impliqué dans la lutte contre la corruption » (Patrice Nabias)

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Le Réseau National de Lutte Anti-Corruption (REN-LAC) avec l’appui du projet de Gouvernance économique et de participation citoyenne (PGEPC) a tenu un atelier de partage d’expériences avec les acteurs de la société civile ce vendredi 3 décembre 2021 à Ouagadougou. L’objectif est de mener des échanges sur le suivi citoyen de la mise en œuvre de la loi anti-corruption.

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Adoptée en 2015, la loi anti-corruption a connu le début de sa mise en œuvre en 2017. Afin d’échanger avec les acteurs de la société civile sur cette mise en œuvre, le REN-LAC a organisé un atelier ce 3 décembre 2021.

« On s’est dit que pendant 4 ans, on pouvait faire un arrêt pour faire des évaluations et voir l’état des lieux du suivi de la mise en œuvre de cette loi », a laissé entendre le conseiller technique de la ministre en charge de la justice, Patrice Nabias.  

« La lutte contre la corruption est devenue un enjeu global par sa dimension transnationale et son caractère transversal. La corruption est l’une des graves menaces qui pèsent sur le développement de notre pays et freine notre marche vers le progrès et la construction d’un Etat de droit véritable. Moyen privilégié d’infiltration des structures étatiques par les organisations criminelles, la corruption empêche les autorités de faire efficacement face aux crimes transnationaux organisés. Elle exacerbe les inégalités sociales et sape la stabilité nationale. Aujourd’hui, la corruption reste un obstacle significatif à l’émergence de notre pays et c’est pourquoi il faut bien la combattre » (Patrice Nabias)

Les organisateurs entendent faire appel à la presse et à d’autres organisations de la société civile afin qu’elles s’impliquent dans la mise en œuvre de ladite loi. Ils attendent alors des recommandations à l’issue de cet atelier pour permettre une amélioration de la justice. Et ce, afin de « lutter efficacement contre la corruption ». 

Les points saillants de cette rencontre seront donc de faire l’état des lieux de la mise en œuvre de la loi anti-corruption, voir ce qui a fonctionné, ce qui n’a pas réussi et ce qu’il faut améliorer. Revenant sur le rôle du ministère de la justice, le conseiller du ministre a indiqué, que le département s’est toujours mis du côté du REN-LAC, d’autres structures telles que l’ASCE/LC.  « Le ministère de la justice est impliqué dans la lutte contre le phénomène de la corruption », a-t-il indiqué.

Basile SAMA

Burkina 24 

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