Disparition des enfants au Burkina Faso : Un panel pour contrer le phénomène

publicite

La problématique de la disparition des enfants au Burkina Faso fait l’objet d’un panel, dans la salle du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC), ce mardi 14 juin 2022. 

La suite après cette publicité

S’il y a un fait social qui suscite l’inquiétude et trouble le quotidien des Burkinabè ces derniers mois, c’est bien celui du phénomène dit d’enlèvement d’enfants. C’est pourquoi les acteurs de la protection de l’enfance, de connivence avec le ministère en charge de la famille ont décidé de se pencher sur la question à travers un panel.

L’objectif général de ce panel est de contribuer à la protection des enfants contre le phénomène, aux dires du représentant de la ministre, Martin Sanou, directeur général de la protection de l’enfant. « Le cas de disparition des enfants, c’est une réalité qui est là, et nous allons réfléchir sur cette réalité ensemble avec les acteurs, pour mieux appréhender le phénomène. L’idée c’est de voir comment améliorer les stratégies de sensibilisation », a-t-il clamé.

A ce titre, des panelistes ont donc pour rôle de  faire l’état des lieux du phénomène, analyser les causes et les conséquences possibles de ce phénomène, échanger sur la législation et la règlementation en matière de disparition d’enfants, identifier les stratégies de lutte à travers des présentations.

Martin Sanou représentant de la ministre en charge de la famille

« Déjà le fait de nous inviter ici, c’est déjà l’une des stratégies du ministère. On nous donne l’occasion pour venir communiquer sur le phénomène et mieux expliquer le phénomène. Ça sera l’occasion pour nous d’étaler ce dont nous avons connaissance du fait que nous soyons des agents de terrain. Le secret c’est d’abord de respecter le droit des enfants (…). 

Le public doit s’approprier ces différents textes. La responsabilité, je l’ai toujours dit, la première des choses, c’est la responsabilité des parents des enfants. Si ça faille chez eux, c’est pour dire que ça commence à aller mal », a expliqué le commissaire de police Donfi Bonkian, l’un des panelistes.

Prennent part à ces échanges, des représentants des structures en charge de l’encadrement et de la protection de l’enfant et des agents de la sécurité.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24

Écouter l’article
❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×