Le délai de cinq mois de Damiba avance à grands pas !

(Image d'illustration)

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Que dire au peuple au terme du délai de cinq mois ? C’est sûrement la question qui taraude en ce moment l’esprit du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.


L’on se souvient que le 1er avril 2022, le chef de l’État avait, dans un discours très solennel, donné rendez-vous à ses compatriotes dans cinq mois pour faire un premier bilan de son action à la tête de l’État.

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Cinq mois, c’est vite passé ! Cinq mois, c’est déjà dans un peu plus d’une semaine, soit le 1er septembre prochain. Et en cinq mois, il y a eu des acquis considérables, mais de gros défis demeurent. La crise sécuritaire n’étant toujours pas reléguée au rang de mauvais souvenir.

Ils sont nombreux, d’ailleurs, à penser que l’on s’est un peu plus enfoncé dans les abysses du chaos depuis que le gouvernail du bateau battant pavillon burkinabè est tenu par les lieutenants colonels… Chacun y va de son commentaire.

Voir plutôt le verre à moitié plein ?

Il faut le reconnaître. Cinq mois, c’est une fraction de seconde dans la lutte contre un mal aussi pernicieux que le terrorisme pour qu’on puisse raisonnablement en si peu de temps obtenir des résultats hic et nunc. Ce combat est avant tout un marathon et non une course de vitesse. D’aucuns pensent qu’il est mieux de voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide.

Le président Damiba a noté, sans doute, les victoires militaires sur le terrain comme, entre autres, le cuisant échec infligé aux forces du Mal par le détachement de Bourzanga le 21 mai dernier. Il y a également de nouvelles mesures sécuritaires, parmi lesquelles la création des zones d’intérêt militaire et l’interdiction de certaines motos de grosses cylindrées ainsi que le retour de déplacés internes dans leurs localités respectives.

Les militaires au pouvoir sont bien conscients, dans leur « montée en puissance », que ce premier bilan sécuritaire devrait être amélioré pour mieux répondre aux attentes des Burkinabè. La durée de la Transition ayant été fixée à deux ans, le pouvoir a encore un peu plus de 20 mois pour prouver que le putsch du 24 janvier est un « coup d’État salvateur »…

La Rédaction

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