Santé sexuelle et droits reproductifs des jeunes : Des acteurs universitaires de trois pays sahéliens cogitent à Ouagadougou

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Des acteurs universitaires des pays sahéliens dont le Burkina Faso, le Mali et le Niger cogitent  sur la Santé et les Droits Sexuels Reproductifs (SDSR) des jeunes dans leurs pays respectifs, ce lundi 12 septembre 2022, à Ouagadougou. Il s’agit pour ces acteurs réunis à cet atelier d’échange interuniversitaire de 5 jours de réfléchir au renforcement des capacités d’enseignement secondaire technique et professionnel et supérieur pour développer une approche sous régionale de renforcement de la résilience communautaire en matière de Santé et Droits Sexuels et Reproductifs (SDSR).

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Dans le cadre du projet de Recherche, Enseignement en Santé et Droits Sexuels et Reproductifs et plaidoyer pour l’Egalité; une Collaboration Transformative Régional (RESPECT – SDSR), des acteurs universitaires de 3 pays sous régionaux dont le Burkina Faso, le Mali et le Niger, en collaboration avec la Hollande se rencontrent à Ouagadougou pour échanger sur la question de la Santé et Droits Sexuels et Reproductifs de la jeunesse.

Il est question, à ce cadre d’échange de 5 jours, de réfléchir à comment ancrer une politique SDSR à ces trois établissements d’enseignement supérieur mais également faciliter leur contribution au renforcement de la résilience communautaire en la matière, selon la coordinatrice du projet Lincie Kusters.

Pour ce faire, dit-elle, cet atelier regroupe des acteurs des institutions éducatives des 3 trois pays, des ONG partenaires et les équipes techniques chargées de la mise en œuvre du projet. « Nous allons réfléchir ensemble à comment les trois universités réunies peuvent renforcer leurs politiques du genre. Nous allons également réfléchir à la question des politiques basées sur le genre dans ces trois pays en élaborant un plan d’action », a-t-elle déclaré.

     La coordinatrice du projet Lincie Kusters

Une hégémonie d’acteurs et un objectif qui démontre de la pertinence du projet, à écouter le président de l’université Joseph Ki Zerbo, Jean-François Silas Kobiané. « Le démographe que je suis a été tout de suite séduit par le projet présenté. C’est donc avec une fierté non dissimulée que je me réjouis de la participation de l’Université Joseph KI-ZERBO à une telle aventure régionale.

Plus de 60% de la population ont moins de 25 ans. Il y a donc la nécessité de mettre en place des programmes de renforcement de capacités comme celui-là. C’est un projet qui est important et il est nécessairement qu’il soit appuyé  et renforcé ailleurs », a-t-il dit avant de déclarer ouvertes les activités.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24

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