Procès Dabo Boukary : « Quelles que soient les conséquences, je préfère dire la vérité » (Gilbert Diendéré)

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Suspendu hier lundi 19 septembre suite à la demande des avocats de la défense, le procès de Dabo Boukary a repris dans la matinée de ce mardi 20 septembre 2022. Avec l’accusé Gilbert Diendéré à la barre, l’interrogatoire s’est poursuivi.

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« Quelles que soient les conséquences, je préfère dire la vérité. Je n’ai pas à nier quoi que ce soit », déclare l’accusé Gilbert Diendéré.

Pendant une heure il va se soumettre aux questions des avocats. C’est alors qu’un avocat de la partie civile va demander une observation. Accordée par le présent du tribunal, il y aura une confrontation entre les deux parties c’est-à-dire la défense et la partie civile.

« Comment 200 soldats vont se déporter au campus sans leur premier responsable (Diendéré ndlr), lance un avocat de la partie civile, suite aux propos de l’accusé qui dit n’avoir pas ordonné un quelconque mouvement ce jour.

Automatiquement, sa défense va réagir face à cette affirmation. « On a dit que les 200 soldats sont le nombre exact des soldats qui étaient dans la caserne. C’est environ 60 qui étaient au campus », réplique la défense pour soutenir son client.

Le président du tribunal va alors se ranger du côté de la défense, en reconnaissant avoir bien cerné ce que la défense avait cité. Prise de zèle, la défense martèle en ces termes :  » C’est lui qui n’a pas bien compris, j’ai dit que c’était 60 à 70″.

Avant de terminer avec l’audition de Gilbert Diendéré, un avocat de la partie civile va demander à l’accusé si au moment des faits, il serait prêt à démissionner par voie hiérarchique. À Diendéré de rétorquer : « à l’époque, je n’étais qu’un jeune de 32 ans qui venait de commencer. Je ne pouvais pas démissionner sans savoir où aller ».

Saisissant la balle au bond, la partie civile va prendre un cas similaire qui s’est passé au Sénégal, où le concerné a accepté rendre sa démission. Curieuse, la partie civile demande à l’accusé ce qu’il en pense, puisque le concerné avait la même grade et le même âge que Diendéré au moment des faits. « Il est au Sénégal et moi au Burkina Faso. Je ne connais pas ses motivations », répond Gilbert Diendéré.

C’est ainsi que prend fin l’audition de l’accusé Gilbert Diendéré. Le troisième accusé étant absent, le procès se poursuit avec les passages des témoins.

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